Réalisé par Joël Karekezi
Avec Marc Zinga, Stéphane Bak, Ibrahim Ahmed dit Pino
2018 Belgique, Françe, Rwanda, Allemagne 1h31 mn VOSTFR
1998, région du Kivu, à la frontière entre le Congo et le Rwanda. Alors que la deuxième guerre du Congo fait rage, le sergent Xavier, héros de guerre rwandais, et le jeune soldat Faustin perdent la trace de leur bataillon. Ils se retrouvent alors isolés et sans ressources pour faire face à la jungle la plus vaste, la plus dense, et la plus hostile du continent. Eprouvés par la faim, la soif et la maladie, ils devront faire face à leurs propres tourments, et à ceux d’un territoire ravagé par la violence.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs !
Biographie
Joel Karekezi
Joel Karekezi est né à Gisenyi. A huit ans, son père est tué pendant le génocide rwandais, il s'installe ainsi avec sa sœur et son frère à Kigali..
Il commence ses études par trois ans de biologie-chimie-éducation au Kigali Institute of Education.
Puis, en un an il est titulaire d'un diplôme en réalisation de films d'une école de cinéma canadienne en ligne, CineCours.
Il apprend ensuite l'écriture de scénarios au Maisha Film Lab.
Après avoir étudié au Maisha Film Lab, Karekezi réalise son court métrage, Le Pardon, qui remporte le prix Golden Impala au Amakula International Film Festival (en) en Ouganda. En 2010, il est notamment présenté au Durban International Film Festival, au Festival international du film du Kenya, au Zanzibar International Film Festival (en) et au Festival du cinéma africain de la Silicon Valley en Californie, où il remporte le prix du meilleur court métrage.
Karekezi réalise une version long métrage en 20111, Imbabazi : le Pardon, basé sur les mêmes personnages, avec un faible budget et filmé en Ouganda.
En 2013, Karekezi travaille sur The Mercy of the Jungle. Le script avait remporté le CFI Best Audiovisual Award pour le projet audiovisuel le plus prometteur à Durban FilmMart en 2012. Sélectionné pour le FESPACO 2019, où il fait l'ouverture du festival, ce film remporte finalement la principale récompense, l'étalon d'or.