Anouk Gillard - Une journée au Sahara
Biographie rapide :
J’ai commencé à voyager il y a une dizaine d’années. Ma première destination fut l’Albanie. J’ai découvert l’Afrique un peu plus tard : Sénégal, Mauritanie, Algérie puis Madagascar dans le cadre d’un voyage associatif avec l’Asam Franche-Comté.
Texte de présentation du projet :
Quelle expérience extraordinaire de vivre quelques jours en plein désert !
Dans ce milieu hostile, tout prend relief : la rosée du matin qui prend soin de la végétation, le lever du soleil qui marque le début de la journée, les empreintes d’animaux dans le sable qui viennent rectifier l’impression de solitude, le souffle du vent qui vient rompre un silence absolu, l’intensité du soleil qui varie transformant ainsi le paysage (couleurs, ombres, contrastes,…), le petit brin d’herbe perdue au milieu d’un océan de sable et le bel acacia qui défie le climat et offre un peu d’ombre aux êtres vivants de passage, la lumière des étoiles qui illumine les nuits, l’éclat de la lune qui vient en masquer la lumière,…
Quel bonheur de rencontrer des Touaregs en chemin : un sourire, une poignée de main, un jeu dans le sable, une franche rigolade, une soirée autour du feu, une discussion animée autour d’un thé à la menthe,…
Une belle occasion de prendre le temps, de s’émerveiller !
Par ces quelques photos sahariennes, je souhaite vous faire partager ces moments précieux.
Antoine Jomand - "Fulbé Fuuta Tooro", Peuls du Fouta Toro
De par mes nombreux stages dans différents pays étrangers, mon goût pour la photo s’est affirmé, devenant ainsi pour moi un moyen de rencontrer la population locale et de mieux échanger avec elle.
Région frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal, le Fuuta Tooro est un carrefour de cultures, et accueille en majorité la population Peul du Sénégal. Les Fulbés, comme ils s’appellent eux même, sont issus d’un peuple d’éleveurs qui est éparpillé dans plus d’une quinzaine de pays d’Afrique et dont les origines restent incertaines.
Ces hommes Peuls photographiés sont tous issus d’un exode plus ou moins forcé, et se sont sédentarisés dans le quartier dit « Moderne n°3 »…
Pour m’avoir trop souvent fait part de la honte qu’ils ont d’eux-mêmes ou du déshonneur qu’ils ont subi, je me devais de faire voyager leurs récits à travers cette série de portraits, pour qu’ils puissent eux-mêmes, à travers leurs textes, s’exprimer et témoigner de ce qu’ils désirent partager ; témoignages d’autant plus importants que ce peuple est souvent rabaissé, inconsidéré ou même paradoxalement envié pour son bétail qu’il élève.
La série présentée s’intitule « Fulbé Fuuta Tooro », Peuls du Fouta Toro :
un hommage à ces hommes qui vous permettra de mieux comprendre qui ils sont, et surtout je l’espère, leur redonnera fierté et mérite.
Association Kaya - L’enfant au quotidien au Togo
Avant de commencer votre visite, nous voulons vous présenter rapidement le Togo. Petit pays de l’Afrique de l’Ouest, il se situe entre le Ghana et le Bénin et est reconnu pour la grande diversité de ses paysages : une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord.
Nous présentons cette année dix photos d’enfants. Bien sur ce n’est pas très original : qui ne craque pas devant ces petites bouilles tout sourire ? Qui est allé en Afrique sans ramener de superbes portraits d’enfants ? Dans l’association Kaya, nous exerçons toutes une profession en lien avec les enfants, professeurs des écoles, éducatrice en environnement, éducatrice spécialisée… alors forcément, la vie des enfants nous touche et nous interpelle. Nous avons voulu montrer dans cette exposition des enfants dans leur vie de tous les jours, corvée d’eau, chemin allant à l’école, cour de récréation, « le cartable » : un ou deux cahiers et un bic, avoir sur le dos les petits frères et sœurs dès 6 ou 7 ans… bien sur il manque nombre de scènes : aider à préparer à manger, aller aux champs, aller au marché, être à 50 ou plus dans une salle de classe…
Même si les problèmes d’accès à l’eau, de qualité d’eau, de manque de moyen matériel et humain dans les écoles sont selon nous des causes primordiales des problèmes en Afrique, notre but n’est pas ici de dénoncer ces conditions de vie. Peut-être seulement que vous puissiez vous rendre compte d’une réalité, éventuellement de pouvoir échanger la dessus, réfléchir. D’ailleurs ces photos n’ont rien de dramatiques, elles ont été prises dans des contextes paisibles. Pour l’école ce sont les conditions de scolarité dans la plupart des villages du Togo et pour le reste c’est la vie courante et cela fait partie d’une certaine culture familiale. Notre objectif est de partager avec vous un peu de cette vie quotidienne africaine, vécue aussi par les enfants. Que chacun puisse prendre un peu de recul et relativiser, et en discuter avec ses enfants par exemple…
Les photos ont été prises dans le village de Bolou, à une heure de voiture de la capitale, et dans le village de Yadé, beaucoup plus isolé dans la montagne, à six heures de routes de Lomé.
Bonne visite !
Association SOLENCA - Cameroun : l’extrême nord
Nous sommes tous les trois passionnés de l’Afrique et nous sommes des photographes amateurs depuis de nombreuses années.
Nous œuvrons au sein de l’association SOLENCA qui nous permet d’essayer d’apporter un petit plus aux enfants de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Cameroun : l’Extrême Nord
Au cours de leurs séjours les membres de l’association vont suivre l’avancement et la réalisation des différents chantiers en cours (construction de petites écoles et de puits en brousse).
Ce sont toujours des occasions d’être en contact avec la vie locale qui est une source inépuisable de rencontres, de partages de scènes de la vie courante dans une contrée reculée, où le climat est rude et le sol aride.
Béatrice et Christian DEFORET - Vie quotidienne à Madagascar
Afin de vivre au rythme des malgaches et de partager leur quotidien, nous avons sillonné les sentiers de brousse avec le juste nécessaire (la maison dans le dos). Ce fut une grande aventure humaine.
14 réalisations ont ainsi été découvertes (micro-crédits, aide aux sans abris, orphelinats, protection de l’environnement, de la baleine à bosse, artisanat équitable, coopérative de femmes en artisanat, aide aux petits pêcheurs, foyer de vie pour personnes âgées, centre de formation à l’artisanat pour personnes handicapées…). Ces initiatives attestent de la grandeur de l’homme et de sa capacité à ouvrir de nouveaux chemins.
Nous avons choisi de vous présenter la vie quotidienne des malgaches.
Vie Quotidienne à Madagascar
Madagascar est un des pays les plus pauvres du monde. La situation s’est aggravée depuis le coup d’Etat de mars 2009. Malgré d’immenses possibilités de développement, 72% des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté (moins de un euro/jour), la monnaie s’effondre, les prix flambent, les aides internationales sont suspendues.
Les activités quotidiennes dominantes sont l’agriculture (75% de la population vit d’une agriculture de subsistance avec le riz comme ressource principale), la pêche et l’artisanat. Les plus jeunes (44% de la population a moins de 15 ans) participent à ces activités.
Sur les marchés, tout se vend et s’achète…en petite quantité.
Les modes de transport lents rythment la vie des malgaches (marche, vélo et taxis-brousse bondés et souvent en panne mais bien vite réparés grâce à l’ingéniosité des malgaches).
Les valeurs traditionnelles influencent beaucoup la vie quotidienne et s’illustrent en premier lieu par le culte des ancêtres et les rites qui y sont associés (ex : fête du « retournement des morts » ou « Famadihana ».
La vie à Madagascar se vit au « jour le jour ». Toute activité humaine conditionne la survie. Pas de superflu, pas de gaspillage. Cette expérience ré interroge nos manières de vivre…
Emilie Bonnefoy - La vie quotidienne dans des villages maliens
Lors de mes études infirmières, en février 2009, je suis partie en stage avec l'association de mon école (LESIPS) au Mali, plus exactement dans des villages au sud ouest de Bamako (jusqu'à 15 km de la frontière avec la Guinée), dans le Mandé.
Ce voyage, on l'a organisé, planifié, récolté les fonds (Loto, vente de gâteaux, tee-shirts, bals...) pendant presque un an avec l'association. Alors le jour du départ, c'était déjà juste exceptionnel d'être arrivé jusque là, d'avoir réussi à faire ça. Et après, c'était juste ... magique. C'était mon premier "grand" voyage ; depuis, découvrir des cultures, des pays, voyager est l'une de mes passions.
Les photos montrent ce que la personne qui les regarde veut bien voir, j'aimerais que vous voyez dans celles ci la chaleur des gens, semblable au climat, mais aussi leur générosité, leur accueil, leur solidarité autant pour nous, les Toubabous, qu'au sein d'une famille ou d'un village.
Leur vie s'écoule au rythme du soleil, avec simplicité et authenticité ; elle est dure, et met leur corps et leur âme à rude épreuve, mais, le plus incroyable, elle est toujours vécue avec le sourire, l'éternel optimisme malien, et le "y'a pas de problème".
Jean-Marie Couprioux - ALGÉRIE 2011
Agriculteur à Menoux, (Haute-Saône), la retraite venue, j’ai pu prendre le temps d’aller ailleurs, pour « voir ce qui s’y passe »
La photographie, le montage audiovisuel, sont alors auxiliaires de mémoire, de réflexion, de partage.
En 1996 j’ai adhéré au club Société photographique de Besançon. C’est récemment, en 2007 que j’ai acheté un appareil numérique, le reflex Fuji S5.
mon site : www.ecoutevoir.fr
ALGÉRIE 2011
Appelé, j’ai participé à la guerre d’Algérie en 1957 et1958. www.ecoutevoir.fr/algerie1958
En mai 2011 je suis retourné, avec mon épouse, là ou j’étais passé 54 ans auparavant.
Bône, devenue Annaba n’a pas tellement changé. Un tag/fresque célèbre les espoirs pour la prochaine coupe du monde. En périphérie les quartiers neufs se développent, Allemands, Turcs, et maintenant Chinois y laissent leurs empreintes. Et partout la jeunesse, une nouvelle Université, superbe, est en construction. Ce sera pareil partout, à Constantine, à Guelma, à Souk Arhas, à Tébessa.
En descendant plus au sud ce sera encore les effets de la révolution agraire, de l’exode rural, de la sédentarisation et des aides de l’état que nous avons perçus.
J’ai retrouvé Bir el Ater, le village d’une cinquantaine de famille est devenu une ville de 80 000 habitants. A Négrine, à Ferkane les villages sahariens ont été abandonnés et reconstruits à coté, le ciment remplace la terre. Le long de la route qui traverse le plateau des Nementcha quelques champs de jeunes oliviers, et les « maisons Bouteflika ».
La manne du pétrole permet beaucoup de choses, écoles, agriculture, logement. Cependant dans cette région du sud, le long de la frontière tunisienne et libyenne, il n’y a pas beaucoup de travail. Mais s’est développé une activité conséquente de petits (et de grands) trafics, carburants, produits alimentaires, etc . . . vers les deux pays voisins, « il faut bien vivre ! ».
Je n’ai pas vraiment retrouvé mes traces de 1957, mais des gens qui ont 54 ans de moins que moi et qui ont envie de vivre, de tenir leur place dans la société de leur siècle.
Julien Paris - Rêves d’Afrique/FASOTRIBAL
Créée en 2007, l’association Rêves d’Afrique/FASOTRIBAL, a pour but de soutenir, et de promouvoir la culture et le développement des Peuls, mais aussi de tous les Burkinabés…
Nous possédons 2 sièges :
Un à Ouagadougou, secteur 15, La patte d’oie.
Un à Besançon, 70 rue des granges.
Fort de ma double culture franco-Burkinabé, j’ai décidé de m’investir dans la vie associative liant deux cultures qui me sont connues.
Travaillant depuis plusieurs années à Ouagadougou via mon magasin Fasotribal, je suis en contact permanent avec une multitude d’artisans dans des domaines très variés (forgerons pour les statues en Bronze, symbole fort au Burkina Faso, des tisserands, des sculpteurs, des musiciens et des créateurs…)
C’est pour cette raison que j’ai voulu mettre en « lumière » le travail caché des confectionneurs de BATIKS !
En la personne de mon ami Ousman Sané qui m’accompagne et m’épaule dans tous mes déplacements au pays des hommes intègres depuis des années, après une prise de conscience collective, nous nous sommes mobilisés (la famille, les amis…) pour réaliser un forage à Absouya au centre du Burkina Faso, ainsi qu'un album musical traditionnel et très inspiré…
Actuellement, nous travaillons sur le projet de la construction d’une école dans ce même village d’Absouya.
Remerciements à Julie pour ses conseils avisés, Lionnel , Ousman, Abou et Tonton Dry pour votre patience et votre dévouement, à Safia et aux différents partenaires sans qui rien n’aurait été possible…
Barka Bilfu
Les 4 VINCENT - L’or Bleu des Afrique(s)
Nous, les 4 Vincents : Michaël, Renée, Daryl et Jodie (14 et 12 ans à l’époque) sommes partis en Camping car pour un voyage autour de l’Afrique. La décision fût prise en mai 2008 et en 5 minutes. La première difficulté a été de convaincre notre entourage que ce projet ne nous emmenait pas directement dans la gueule de dangers tous plus horribles les uns que les autres. Passé cette étape fondamentale et après une préparation minimalise nous avons « enquillé » la route : Besançon, Quingey, Lons le Saunier. Tanger, Nouakchott, Bamako, Cotonou, Cape Town, Zanzibar, Kilimanjaro (pour faire court)…
Lorsque nous sommes partis, nous savions que nous allions vivre une expérience extraordinaire, mais nous n’en n’imaginions ni l’intensité ni la richesse. Ce voyage a duré 6 mois, nous avons passé 30 frontières.
Nous avons choisi parmi les 4000 Photos de ce voyage reportage une sélection concernant l’une des plus précieuse ressource de l’Afrique ou plutôt « des Afriques » comme vous pouvez le voir.
3 ans plus tard ces photos maintiennent et animent les souvenirs.
Nous sommes heureux de vous faire partager cette sélection intitulée l’Or bleu des Afrique(s).
«L'assoiffé qui ne rencontre nulle source est assurément fort aise de trouver une flaque d'eau».
Citation africaine. L’eau est une denrée si précieuse que lorsque l’on en manque, on se soucie peu de sa qualité.
Michaël, Renée, Daryl et Jodie
Sony DHC HX5
Michel Bétourné - Vie quotidienne au village dogon (Mali)
Amateur de randonnées en France et à l'étranger, de préférence en routard, sac au dos et transports en commun, appareil photo à la main.
En février 2011, le comité de jumelage Maîche Kressbronn Ondougou m'a permis de partager la vie de la population du village dogon d'Ondougou.
Présentation des photos
Au pays dogon comme ailleurs, les enfants apprennent à l'école et jouent, les femmes font la cuisine et s'affairent aux tâches ménagères, les hommes soignent les animaux et pratiquent l'artisanat.
Mais les conditions d'existence sont précaires , contraintes par un sol gréseux ou sableux, peu cultivable (moins de 10 % de la surface), par des pluies (400-500 mm/an ) insuffisantes et violentes sur 2-3 mois, par la chaleur, par un tourisme, attiré par l'accueil, l'architecture et la culture dogons mais quasi absent ces derniers temps par crainte de l'insécurité pourtant bien éloignée du plateau dogon.
Au pays dogon plus qu'ailleurs, les femmes, les enfants passent beaucoup de temps à marcher pour rapporter le bois, l'eau, et pour arroser leurs champs. Tous manifestent leur joie et fêtent l'arrivée de visiteurs.
Nicole Meyer - Bleus et autres couleurs de Kaëdi
Depuis, ma passion pour la teinture artisanale me conduit régulièrement dans cette bourgade située à 6 bonnes heures de la capitale. J'adore partager cette passion (expositions, films…), d'autant plus que depuis environ 3 années, la Mauritanie se retrouve très isolée.
PROJET : DE L'INDIGO AUX PIGMENTS INDUSTRIELS
Kaëdi en Mauritanie, est un grand centre de teinture qui pourvoit -entre autres- les boubous masculins d'un bleu spécifique, non seulement dans tout le pays, au Sénégal mais également d'autres pays plus lointains, jusqu'en Arabie Saoudite (une très importante économie locale). Cette ville a été fondée par des soninkés (grande ethnie de teinturiers depuis le 19° siècle), qui ont trouvé là, au bord du fleuve Sénégal l’eau propice à leurs teintures. La conversion à la couleur industrielle date de la fin des années 80, au moment où la sècheresse a eu raison des plants d’indigofera et où les pigments industriels firent leur apparition.
Autre spécificité de cette ville : le très grands savoir-faire des teinturières-couturières qui cousent habilement et minutieusement des dessins de nature géométrique avant de les teindre. Dans tout le pays on connaît et en on reconnaît le style inimitable.
Philippe Racamier - SAHARA, un monde vivant
59 ans. Etudes universitaires de sciences de la Nature.
Début de la photo (Noir et Blanc) vers l'âge de15 ans.
Premier appareil photo en 1974. Première exposition en 1983. Au départ les photographies sont naturalistes puis le travail évolue sur les lignes, la lumière et la couleur.
Actuellement la recherche s'oriente sur la " figuration abstraite" avec la série intitulée "Occidé"
Premier contact avec le désert en 1985 au Maroc.
A partir de 1987, fréquents voyages à destination des divers pays et régions du Sahara avec une prédilection pour la partie centrale ( Hoggar et Tassilis en Algérie, Tadrart Acacus en Lybie) et la zone plus occidentale ( Adrar Mauritanien).
Les photos de cette exposition sont proposées sous forme de tryptiques. Elles montrent quelques aspects du monde vivant du Sahara et ses côtés mouvants et changeants. Les pays concernés sont principalement l' Algérie, la Mauritanie mais aussi la Lybie, la Tunisie, Le Maroc , le Sahara Occidental, le Niger et le Mali.
Ces photographies ont déjà été présentées à la Médiathèque Pierre Bayle de Besançon en 1994 dans le cadre d'une manifestaion accompagnée de conférences sur les déserts d'Afrique du Nord et d'Asie.
Les tryptiques, thématiques, sont enrichis de textes descriptifs.
Ambiance, faune et flore, écosystèmes, lignes épurées, paysages irréels, lumières changeantes, populations touaregues... le Sahara est un monde fascinant à plus d'un titre.
Un naturaliste, photographe et curieux ne peut qu'être profondément touché.