Antoine Jomand - "Fulbé Fuuta Tooro", Peuls du Fouta Toro
Un passage en banlieue parisienne, deux années d’étude sur l’Île de la Réunion suivies d’une année bisontine et quelques missions en Afrique, quatre années qui m’ont permis d’étudier le développement agricole en région chaude, puis la conduite de projets internationaux en co-développement.
De par mes nombreux stages dans différents pays étrangers, mon goût pour la photo s’est affirmé, devenant ainsi pour moi un moyen de rencontrer la population locale et de mieux échanger avec elle.
Région frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal, le Fuuta Tooro est un carrefour de cultures, et accueille en majorité la population Peul du Sénégal. Les Fulbés, comme ils s’appellent eux même, sont issus d’un peuple d’éleveurs qui est éparpillé dans plus d’une quinzaine de pays d’Afrique et dont les origines restent incertaines.
Ces hommes Peuls photographiés sont tous issus d’un exode plus ou moins forcé, et se sont sédentarisés dans le quartier dit « Moderne n°3 »…
Pour m’avoir trop souvent fait part de la honte qu’ils ont d’eux-mêmes ou du déshonneur qu’ils ont subi, je me devais de faire voyager leurs récits à travers cette série de portraits, pour qu’ils puissent eux-mêmes, à travers leurs textes, s’exprimer et témoigner de ce qu’ils désirent partager ; témoignages d’autant plus importants que ce peuple est souvent rabaissé, inconsidéré ou même paradoxalement envié pour son bétail qu’il élève.
La série présentée s’intitule « Fulbé Fuuta Tooro », Peuls du Fouta Toro :
un hommage à ces hommes qui vous permettra de mieux comprendre qui ils sont, et surtout je l’espère, leur redonnera fierté et mérite.
De par mes nombreux stages dans différents pays étrangers, mon goût pour la photo s’est affirmé, devenant ainsi pour moi un moyen de rencontrer la population locale et de mieux échanger avec elle.
Région frontalière entre la Mauritanie et le Sénégal, le Fuuta Tooro est un carrefour de cultures, et accueille en majorité la population Peul du Sénégal. Les Fulbés, comme ils s’appellent eux même, sont issus d’un peuple d’éleveurs qui est éparpillé dans plus d’une quinzaine de pays d’Afrique et dont les origines restent incertaines.
Ces hommes Peuls photographiés sont tous issus d’un exode plus ou moins forcé, et se sont sédentarisés dans le quartier dit « Moderne n°3 »…
Pour m’avoir trop souvent fait part de la honte qu’ils ont d’eux-mêmes ou du déshonneur qu’ils ont subi, je me devais de faire voyager leurs récits à travers cette série de portraits, pour qu’ils puissent eux-mêmes, à travers leurs textes, s’exprimer et témoigner de ce qu’ils désirent partager ; témoignages d’autant plus importants que ce peuple est souvent rabaissé, inconsidéré ou même paradoxalement envié pour son bétail qu’il élève.
La série présentée s’intitule « Fulbé Fuuta Tooro », Peuls du Fouta Toro :
un hommage à ces hommes qui vous permettra de mieux comprendre qui ils sont, et surtout je l’espère, leur redonnera fierté et mérite.