Soirée Lumière
Mercredi 11 novembre, 18h, Petit Kursaal
La première séance du Cinématographe Lumière se déroule à Paris le 22 mars 1895 à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. C’est la première fois dans le monde, qu’une projection de photographies animées sur grand écran fonctionne parfaitement.
Ce sont les frères Lumière, industriels Lyonnais nés à Besançon, qui sont à l’origine de cette projection. Quelques mois plus tard à Paris, le 28 décembre 1895, ils présentent leur invention en séance publique payante. Ce soir là, au Grand Café du Boulevard des Capucines, 33 curieux entrent dans la salle. 8 jours plus tard, le Grand Café accueille 2000 spectateurs par jour.
Les séances du Cinématographe se multiplient grâce aux opérateurs engagés par la Société Lumière. Lyon, découvre le découvre le 25 janvier, puis Bordeaux le 18 février, Nice dix jours plus tard, Reims le 23 mars, enfin Lille, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne, Grenoble…
Le 2 mai 1896 un salle ouvre à Londres, puis l’Europe, puis l’Afrique du Nord avec l’Algérie, la Tunisie… Le 18 juin à New-York, puis la Russie, la Chine, le Mexique, le Canada et l’Inde. En une année seulement le cinéma a fait déjà le tour du monde.
La séance de films Lumière vous propose de découvrir ces premiers films à travers un choix de plus belles vues prises en France et à travers le monde. Un module spécial sera consacré à l’Exposition du Village Achantis à Lyon en 1897 et aux pays d’Afrique du Nord. Sera aussi présenté le film N° 12 du catalogue des frères Lumière où sont vu pour la première foi des noirs à l’écran.
Cette projection sera commentée par Mokhtar Maouaz, Directeur des Guides du Musée Lumière de Lyon et spécialiste des opérateurs Lumière en Afrique du Nord.
La première séance du Cinématographe Lumière se déroule à Paris le 22 mars 1895 à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale. C’est la première fois dans le monde, qu’une projection de photographies animées sur grand écran fonctionne parfaitement.
Ce sont les frères Lumière, industriels Lyonnais nés à Besançon, qui sont à l’origine de cette projection. Quelques mois plus tard à Paris, le 28 décembre 1895, ils présentent leur invention en séance publique payante. Ce soir là, au Grand Café du Boulevard des Capucines, 33 curieux entrent dans la salle. 8 jours plus tard, le Grand Café accueille 2000 spectateurs par jour.
Les séances du Cinématographe se multiplient grâce aux opérateurs engagés par la Société Lumière. Lyon, découvre le découvre le 25 janvier, puis Bordeaux le 18 février, Nice dix jours plus tard, Reims le 23 mars, enfin Lille, Montpellier, Rouen, Saint-Étienne, Grenoble…
Le 2 mai 1896 un salle ouvre à Londres, puis l’Europe, puis l’Afrique du Nord avec l’Algérie, la Tunisie… Le 18 juin à New-York, puis la Russie, la Chine, le Mexique, le Canada et l’Inde.
En une année seulement le cinéma a fait déjà le tour du monde.
La séance de films Lumière vous propose de découvrir ces premiers films à travers un choix de plus belles vues prises en France et à travers le monde. Un module spécial sera consacré à l’Exposition du Village Achantis à Lyon en 1897 et aux pays d’Afrique du Nord. Sera aussi présenté le film N° 12 du catalogue des frères Lumière où sont vu pour la première foi des noirs à l’écran.
Cette projection sera commentée par Mokhtar Maouaz, Directeur des Guides du Musée Lumière de Lyon et spécialiste des opérateurs Lumière en Afrique du Nord.
Abouna
Mercredi 11 novembre, 20h - Cinéma Victor Hugo - Séance spéciale collège au cinéma
Réalisé par Mahamat Saleh Haroun
France/ Tchad – 2002 – couleur, 35 mm - 81 mn – français
Avec Ahidjo Mahamat Moussa, Hamza Moctar Aguid, Zara Haroun
Le père d'Amine et Tahir, huit et quinze ans, a quitté le domicile familial. Les deux frères décident alors de partir à sa recherche. Profondément choqués par cette brusque disparition, ils se mettent à traîner, à faire l'école buissonnière et à fréquenter les salles de cinéma. C'est là, qu'un jour, ils leur semblent reconnaître leur père à l'écran. Ils volent les bobines pour garder un souvenir de leur père, mais la police ne tarde pas à les arrêter. Lasse de leur conduite, leur mère les envoie dans une école coranique.
Mahamat Saleh Haroun, réalisateur, scénariste
Mahamat-Saleh Haroun est né à Abéché (Tchad) en 1961 et qui vit en France depuis 1982. Après avoir suivi les cours du Conservatoire Libre du Cinéma Français, il étudie le journalisme à l’IUT de Bordeaux. Pendant cinq ans, il travaille dans la presse régionale et sur une radio libre locale en tant que directeur d’antenne.
En 1994, Mahamat-Saleh Haroun revient au cinéma et réalise son premier court métrage Maral Tani et en 1999, il tourne son premier long métrage Bye Bye Africa qui sera doublement primé à la Mostra de Venise. Il recevra plusieurs prix spéciaux pour son deuxième long métrage, Abouna lors du Fespaco 2003. En 2007, Daratt y remporte l'étalon de bronze de Yennenga, ainsi que le Prix de la meilleure image
Filmographie
- 1994 : Maral Tanié
- 1995 : Bord’ Africa
- 1995 : Goï-Goï (court-métrage)
- 1997 : B 400 (court-métrage)
- 1999 : Bye Bye Africa
- 2001 : Letter from New york City (court-métrage)
- 2002 : Abouna
- 2005 : Kalala (documentaire)
- 2006 : Daratt
- 2008 : Sexe, Gombo et beurre salé avec Aissa Maiga
Lignes de Front
Samedi 14 novembre, 21h, Petit Kursaal, en présence de Jean-Christophe Klotz
Réalisé par Jean-Christophe Klotz
Avec Jalil Lespert, Philippe Nahon, Cyril Gueï , Eriq Ebouaney , Jean-François Stevenin
France – 2008 – 95 mn – 35 mm couleurs français.
Présenté au festival de Locarno 2009
Paris, avril 1994. Antoine Rives, jeune journaliste indépendant, tourne un reportage sur les rapatriés occidentaux du Rwanda, fuyant les massacres. Il rencontre Clément, étudiant rwandais d'origine hutue dont la fiancée tutsie, Alice, est restée bloquée au pays. Il le convainc de repartir avec lui au Rwanda, à la recherche d'Alice, et de le laisser filmer son périple. Un "pacte" qui s'avère très vite intenable face au chaos dans lequel ils vont se retrouver plongés. Une traversée de l'horreur dans laquelle Antoine va perdre nombre de ses illusions de jeune occidental et prendre conscience de la tragédie humaine.
Jean-christophe Klotz, documentariste français sélectionné à Cannes en 2006 pour son film Kigali, Des Images Contre Un Massacre, continue son exploration des massacres perpétrés au Rwanda, mais du côté de la fiction cette fois-ci.
Il a écrit le scénario de son film avec l’ancien grand reporter Antoine Lacomblez. L’histoire met en scène un jeune journaliste, incarné par Jalil Lespert, envoyé au Rwanda lors de la guerre civile de 1994, qui, face aux horreurs de la guerre et aux massacres, perdra son innocence.
La production du film est supervisée par la société Les films du Poisson.
Jalil Lespert retrouve ici son métier d’acteur, lui qui était passé derrière la caméra pour 24 Mesures.