Tewfik Farès (réalisateur)
Né en 1937 à Bordj-Bou-Arréridj en Algérie, il fait des études supérieures à la Sorbonne. De retour en Algérie, il devient l’un des pionniers des Actualités algériennes et travaille sur quelques-uns des tous premiers courts métrages algériens. Il écrit les scénarios de deux films marquants de Lakhdar Hamina (Le Vent des Aurès et Chronique des années de braise).
Long métrage : Les Hors-la-loi / Al kharijoun an-alkanoun (1969).
Sorahia Khamsin (professionnelle de la danse orientale)
Depuis 1993, en France et à l’étranger, Sorahia Khamsin, professeur et danseuse de talent, donne à la danse orientale toute sa féminité et sa subtilité.
Sanaâ Alaoui (actrice)
Dès son plus jeune âge, Sanaâ Alaoui est fascinée par la gestuelle du corps et son expression. À 4 ans, ses parents l’inscrivent dans un cours de danse classique à Casablanca, sa ville natale. Convaincue que le corps en mouvement est la meilleure manière d’exprimer ses émotions. Très vite, elle se retrouve dans un monde tout aussi magique : celui de la publicité et de l’image grâce à sa rencontre déterminante avec le producteur et réalisateur Latif Lahlou. C’est alors qu’elle interprète son premier rôle au cinéma en 1995, dans Le cri de la soie d’Yvon Marciano au côté de Sergio Castellito, Marie Trintignant et Anémone. Elle enchaine ensuite des séries télés (Le juge est une femme, Les grands frères...) et même une carrière au théâtre. Viennent rapidement de grands rôles dont en 2006 celui de Oud Ward dans Oud l’Ward, de Lahcen Zinoun, où elle incarne la vie d’une jeune esclave, qui, grâce à sa sensibilité musicale, 11th Hour Zelalem Woldemariam deviendra la préférée d’un grand maître de musique...
Philippe Faucon (réalisateur)
Titulaire d'une maîtrise de Lettres, Philippe Faucon débute dans le cinéma par le biais de la régie (il travaille par exemple sur le tournage de Mauvais sang de Leos Carax).
En 1990, son premier long métrage, L’Amour, expose la vie de jeunes banlieusards, perdus entre galère et éducation sentimentale. Le film décroche le Prix de la section « Perspectives du cinéma français » au Festival de Cannes.
Les questions de société travaillent fortement l’œuvre de Philippe Faucon, qui réalise en 1993 Sabine, descente aux enfers d'une mère séropositive. Il retrouve la comédienne Catherine Klein pour Muriel fait le désespoir de ses parents, qui traite de l'homosexualité féminine.
Samia, qui relate le combat d'une ado d'origine maghrébine vivant dans la banlieue marseillaise ou La Trahison, qui revient sur la guerre d'Algérie, élargissent encore la dimension politique du travail de Philippe Faucon. En 2008, il signe Dans la vie, brillant portrait des relations inter-communautaires.
Derniers films
- Dans la vie (2008), de Philippe Faucon
- La Trahison (2005), de Philippe Faucon
- Samia (2000), de Philippe Faucon
- Muriel fait le désespoir de ses parents (1998), de Philippe Faucon
- Amour est à réinventer (L') : Tout n'est pas en noir (1997), de Philippe Faucon
- Les Jumeaux (1996), de Catherine Klein
- Trois minutes de politique (1995), de Christian Argentino
- Ravin (Le) (1995), de Catherine Klein
- Sabine (1992), de Philippe Faucon
- Amour (L') (1990), de Philippe Faucon
Nathalie Saugeaon (réalisatrice, scénariste)
Nathalie commence par écrire des pièces de théâtre dont Les Jumelles, Tu m’en diras tant !, C’était Dieu qui pleurait, Didier R.A.S., Pas de fleur pour maman, Histoire de vivre, 5 minutes avant l’aube, Le voisin du troisième, Colonie de vacances.
Elle débute au cinéma en co-écrivant les scénarios d’Ali Zaoua, Prince de la rue de Nabil Ayouch, Panne de sens de Fodil Chabbi, Mascarades de Lyes Salem, Les Hommes ne pleurent pas d’Alexandre Billon.
Elle a également réalisé trois courts métrages : Le Vol de la mouette, Un 14 Juillet et Fils de justicier et écrit des scénarios pour la télévision notamment Famille d’accueil et Ni lire, ni écrire.
Whatever Lola Wants sorti en 2008, marque sa deuxième collaboration avec Nabil Ayouch.
Michel Amarger (journaliste RFI et critique de cinéma)
Michel Amarger réalise des films documentaires et de recherche. Parallèlement, il mène une activité de journaliste pour Radio France Internationale. Il est spécialisé dans le secteur cinéma-audiovisuel, responsable de magazines et collabore à diverses émissions. Il participe à l’agence de presse écrite Médias France Intercontinents pour qui il coordonne informations et dossiers sur l’audiovisuel. Michel Amarger développe un travail de critique cinéma dans des revues comme Écrans d’Afrique. Il rédige le bulletin Écrans Nord-Sud, la Lettre d’information Africa Cinémas. Il conçoit des dossiers pour des publications dont Une encyclopédie des cinémas de Belgique, Les cahiers de la francophonie. Il travaille pour le réseau Infonie, l’encyclopédie sur CD, Cinemascope 2000, et publie des ouvrages sur des réalisateurs. Il participe à la gestion d’associations de promotion du 7ème art dont Racines Noires, Écrans Nord-Sud. Il crée Afrimages en 2004, et anime le réseau de critiques Africiné dont il est l’un des initiateurs. Il développe des magazines audiovisuels sur les nouveaux médias.
Lacen Zinoun (réalisateur)
Katy N’Diaye (actrice)
Française d’origine sénégalaise, Khady N’Diaye est née à Lyon.
Passionnée par l’écriture dès son plus jeune âge, et après des études littéraires, elle s’installe à Paris pour y suivre un atelier de scénario, en alternance avec un travail dans le télémarketing.
Embauchée à plein temps au service financier d’une grosse société, elle ne cesse pourtant jamais d’écrire, des nouvelles d’abord, puis des scénarios, qu’elle envoie un peu partout, sans succès, jusqu’au jour où la talentueuse comédienne française d’origine africaine, Aissa Maïga, héroïne du film Bamako, lui répond avec enthousiasme sur le scénario de Mamadou, il est où ?.
Portée par cette nouvelle impulsion, Khady N’Diaye se lance dans l’auto-production de son premier court métrage.
Jean-Paul Gourevitch (écrivain)
Jean-Paul Gourévitch est expert international en ressources humaines, spécialiste des migrations et de l’Afrique où il conduit des missions depuis 1987 pour divers organismes : ministère des Affaires étrangères, Union européenne, UNESCO, Banque mondiale, divers cabinets et ONG. Ses dernières publications dans ce domaine sont La France en Afrique (Acropole 2008 3ème édition ) et Les Migrations en Europe (Acropole 2007). Son rapport sur « les migrations subsahariennes » a été adopté par les députés du Conseil de l’Europe le 18 avril 2008. Il a enseigné également à l’Université l’image politique (Paris XII) sur laquelle il a écrit en 2008 Profession démago (Editions du Palio), L’Économie informelle (Paris II) et L’Histoire de la littérature de jeunesse (Bordeaux IV). Plusieurs de ses livres, L’Image en politique (Hachette Littératures 1998), L’Économie informelle (Pré aux Clercs 2002) et La Littérature de jeunesse dans tous ses écrits 1529-1970 (CRDP Créteil-Argos 1999), sont devenus des ouvrages de références. Il a aussi publié des romans policiers (Maux Croisés Archipoche 2008) et des romans historiques pour la jeunesse dont Pompei. com (Belin 2008) et Ulysse.com (Belin 2005 réédition 2008 sélectionné pour Lire en fête) ainsi que La Saga des Barbares (Bayard Poche Jeunesse) qui raconte la vie des enfants des rues en révolte contre la société dans le Paris du XIXe siècle. Enfin il a conçu et rédigé pour le Pré aux Clercs des anthologies commentées et illustrées sur les écrivains qui ont parlé de leur enfance (Mémoires d’enfances avec Jacques Gimard 2004) ou de l’amour (Plaisirs d’amour avec Dominique Marny 2006), On peut retrouver ses diverses activités
Jacques Martial (acteur, comédien)
Connu du grand public pour sa participation à la série télévisée Navarro, Jacques Martial a aussi mené une part importante de sa carrière au théâtre, à la fois dans l’enseignement, la mise en scène et le jeu. Il débute sa carrière en suivant les cours de théâtre à l’atelier de Sarah Sanders, pour ensuite devenir son assistant. Leur collaboration durera plusieurs années au cours desquelles il enseignera les auteurs du répertoire, de Racine à Shakespeare, et les contemporains, de Césaire à Pinter et à Jean-Louis Bourdon. Dans le même temps, il met en place et anime à Cayenne une série de stages de formation et de développement d’acteurs. Il crée l’association Rond-Point des Cultures qui présentera dans divers théâtres de Paris, (Théâtre de la Bastille, les Déchargeurs, etc.), des manifestations mettant en valeur les cultures d’outremer et plus généralement, la créativité des artistes issus des minorités visibles : Elsa Woliaston, Sonia Emmanuel, Guy Conquet, Geoffroy Oriema… Alors qu’il met en scène différents spectacles à Paris tels que La Piaule de Pascal Vrebos, Une Femme est un Diable de Mérimée ou Poil de Carotte de Jules Renard, il ne néglige pas sa carrière d’acteur. Il joue avec le Théâtre Noir Gouverneur de la Rose de J. Roumain, lorsque M. Gleason lui propose le rôle principal de son film Broken English. Il travaillera ensuite au cinéma avec des réalisateurs aussi différents que John Berry (Il y a Maldonne), Claire Devers (Noir et Blanc qui reçoit le Caméra d’or au festival de Cannes en 1987), Samuel Fuller (Sans Espoir de Retour), Robert Kramer (Walk the Walk), Alain Maline (Jean Galmot Aventurier), Sam Karman (Omnibus qui reçoit la Palme d’Or au Festival de Cannes en 1992 et l’Oscar du meilleur court métrage 1993). Au théâtre, il interprète James Saunders, Les Voisins, J.-F. Prévand, William 1er, Athol Fugart, Liens de sang, Marivaux, L’Île des Esclaves, etc. L’année 2000 le voit créer sa compagnie de théâtre, la Compagnie de la Comédie Noire, avec laquelle il amène en Guadeloupe une mise en espace de L’Échange de Paul Claudel. Cette même année le voit au cinéma aux côtés de Sophie Marceau et Frédéric Diefenthal dans la version n Elevé dans la foi chrétienne, de son nom complet Youssef Gabriel Chahine est né le 25 janvier 1926 à Alexandrie et mort le 27 juillet 2008 au Caire. Réalisateur, acteur, scénariste et producteur de réputation internationale a réalisé une quarantaine de films et documentaires. Il a commencé ses études au collège Saint-Marc puis il a rejoint Victoria College où il obtient son baccalauréat. À 21 ans, il quitte son Égypte natale pour poursuivre ses études dans le cinéma au Pasadena Playhouse à côté de Los Angeles. De retour en 1950 dans son pays, il a réalisé son premier film, Papa Amin grâce à l’aide d’Alvise Orfanell, pionnier du cinéma en Egypte. Dès lors, il multiplie les oeuvres cinématographiques, tout en luttant contre la censure qui devient de plus en plus oppressante. Ce cinéaste engagé a dénoncé le fanatisme religieux à travers ses oeuvres cinématographiques et son engagement citoyen en donnant des avis éclairés. Suite aux événements tragiques du 11 septembre 2001 à New York, Youssef Chahine et dix autres réalisateurs de cultures différentes se sont réunis pour donner naissance à un témoignage collectif le ‘11’09’01 September 11’, primé meilleur film de l’Union européenne. Il a aussi participé au film collectif Chacun son cinéma réalisé pour le 60e anniversaire du Festival de Cannes, avant de livrer en 2007 Le Chaos, coréalisé avec Khaled Youssef, pamphlet sur la société égyptienne qui témoigne son militantisme que ni son âge, ni sa maladie n’ont érodé. Il a reçu un prix pour l’ensemble de sa carrière en 1997 au Festival International du Film de Cannes. Il décède à l’âge de 82 ans.
Filmographie
• Papa Amin, 1950 • Le Fils du Nil (Ibn al-Nil), 1951 • Ciel d’enfer (Sira` fi al-Wadi), 1954 • Les Eaux noires (Sira` fi el-Minaa), 1956 • C’est toi mon amour (Inta habibi), 1957 • Gare centrale (Bab al-Hadid), 1958 * • Saladin (Al Nasser Salah Ad-Din), 1963 • L’Aube d’un jour nouveau (Fagr Yom gedid), 1964 • Le Vendeur des bagues (Biya el-Khawatim), 1965 • La Terre (Al-Ard) adapté d’un roman d’Abd al-Rahman al-Charqawi, 1969 • Le Choix (Al-Ikhtiyar), 1970 • Le Moineau (El asfour), 1972 • Le Retour de l’enfant prodigue (Awdet el ebn el dal), 1976 • Alexandrie pourquoi (Iskandariyah... lih?), 1978 • Adieu Bonaparte (Wadaan Bonabart), 1985 • Le Sixième Jour (al-Yawm al-Sadis), 1986 • Alexandrie encore et toujours (Iskandariyah Kaman wa Kaman), 1990 * • Le Caire, raconté par Youssef Chahine (Al Qahera menawara be ahlaha), 1991 • L’Émigré (Al-Mohagir), 1994 * • Le Destin (Al-Massir), 1997 * • L’Autre (Al-Akhar), 1999 • Silence... on tourne (Sokoot..Hansawwar), 2001 • Un court métrage dans 11’09”01 - September 11 (film collectif), 2002 • Alexandrie-New York (Iskandariyah... New York), 2004* • Le Chaos (Ihya fawda) (co-réalisé par Khaled Youssef), 2007 • 47 ans après, court métrage faisant partie de Chacun son cinéma, 2007 *
Films présentés dans le cadre de l’hommage [ Hommage à Aimé Césaire cinématographique de Belphégor et dans le film de Pascal Légitimus, Antilles sur Seine. Il joue ensuite dans Electre, de Jean Giraudoux, dans la mise en scène de Jean Dalric. En 2002, il travaille avec Irina Brook dans Juliette et Roméo d’après Shakespeare. En 2003, il met en scène Cahier d’un Retour au Pays Natal, de Aimé Césaire, qu’il joue en français et en anglais en Guadeloupe, Singapour, Australie, Fiji, Nouvelle Calédonie, New York, Festival d’Avignon, région parisienne et province, Martinique, Allemagne, Afrique du Sud, La Réunion, 10 mai 2006, Journée contre l’Esclavage à Paris… tournées prévues jusqu’en 2007… En 2004, il commande à José Pliya une pièce nouvelle, Cannibales, qu’il met en scène au Théâtre National de Chaillot. Tournées Guadeloupe, Martinique, Nouvelle-Calédonie. En 2005, il met en scène un spectacle musical jeune et tout public, Hänsel et Grétel *, d’après l’opéra de Engelbert Humperdinck. En janvier 2007, il invite Sarah Sanders à mettre en scène L’Échange *, de Paul Claudel au Vingtième Théâtre à Paris.
Fayçal Sahli (musicien)
Musicien autodidacte, commence le oud vers l’âge de 20 ans, forme son premier groupe Jamra avec lequel il jouera ses compositions durant plusieurs années (festival international de musique de Besançon, Fimu...). À partir de 2005 il forme un quintet à son nom avec lequel il enregistre l’album Timgad. Le disque permet au groupe de se faire remarquer auprès de structures de grandes renommée telles que l’opéra national de Lyon où la formation se produit en 2006 et 2007, le théâtre parisien le Divan du monde, divers festivals à travers la France... 2006, sortie de l’album Sur les routes de l’orient avec le groupe Jamra. 2007 participe à la BO du film La Maison jaune de Amor Hakkar en tant que compositeur et arrangeur. Le film récoltera une vingtaine de prix lors de festivals internationaux et notamment la Palme d’or et le prix de la meilleure musique lors de la Mostra de Valencia (Espagne). Il prépare actuellement un nouvel album avec son quintet. Pour écouter des extraits sonores et voir des vidéo : http://www.myspace.com/fsalhi 54 www.lumieresdafrique.
Edouard Carrion (réalisateur)
Cinéaste français d’origine espagnole, Edouard Carrion a grandi en banlieue toulousaine. Rien ne le prédisposait à devenir réalisateur et pourtant, tout jeune, il s’est fixé le cinéma comme objectif. Après avoir exercé différents métiers, suivi un cursus universitaire en Histoire de l’Art puis une formation aux techniques de réalisation audiovisuelle, Edouard Carrion monte à Paris en 1994 et collabore à des tournages, tout en développant en parallèle ses projets personnels. Le hasard des rencontres l’amène à animer des ateliers vidéo dans des quartiers sensibles auprès de jeunes en grande majorité issus de l’immigration. Il prend alors conscience de l’importance du cinéma en tant que vecteur d’histoires et reflet de la diversité des communautés. Il s’agit d’offrir aux personnes issues des communautés immigrées des histoires et des films dans lesquelles ils se reconnaissent, mais également de permettre à la société française de mieux comprendre et intégrer sa composante multiculturelle. Après un premier moyen métrage, il co-écrit le scénario de La Rivale avec Laurentine Milebo, comédienne d’origine Congolaise avec qui il a noué une vraie complicité humaine et artistique…
Djondo Marcel (conteur)
Dans Les Facéties d’Efiovi, Marcel Djondo détricote avec humour et cocasserie, les facéties, déboires et cachotteries de notre ami le singe. Servi par une éloquence et un verbe digne des plus grands griots, ce sont 5 à 6 contes différents, émaillés de proverbes, chants, musique et... quelques singeries.
Daniel Kamwa (réalisateur)
Camerounais, Daniel Kamwa suit dès 1966 une formation de comédien à Paris où il réside. Il joue aussi bien au théâtre, au cinéma qu’à la télévision. En 1973, il décide de passer de l’autre côté de la caméra, en réalisant son premier court métrage Boubou-Cravate avec Marpessa Dawn pour partenaire féminine. Puis, Pousse-Pousse son premier long métrage voit le jour et connaît un succès retentissant. Le film reste encore aujourd'hui une référence.
Films
- Boubou-Cravate (1973)
- Pousse-Pousse (1975)
- Les dieux noirs du stade (1977)
- La ligne de coeur (1979)
- Akum (1980)
- Danse automate, danse (1981)
- Notre fille (1981)
- Camair dix ans d’essor (1982)
- Nous, les fous du volant (1984)
- Les fleurs du terroir (1985)
- Messe Melen (1987)
- Vidéo -Lire (1991)
- Totor (1993)
- Le cercle des pouvoirs (1997)
- Maâh Sâa Sa(2007)
Claude Alexandre Eclar (acteur)
Dès son plus jeune âge, Claude-Alexandre Eclar est pris par le virus du théâtre. Les sensations ressenties sur scène lors de ses premiers spectacles vont le marquer fortement. Après des études de journalisme, il travaille pour différents magazines dont Thalassa, mais sa passion de jeunesse est plus forte que tout et il décide d’abandonner cette carrière pour s’adonner au métier d’acteur. Il exerce d’abord son talent comme scénariste. Il s’oriente ensuite vers les scènes ouvertes pour se confronter au public en jouant des sketchs de sa composition. Rapidement sa présence chaleureuse lui permet de décrocher ses premiers rôles au cinéma, avec notamment le film Monique de Valérie Guignabodet. Il a également le privilège de jouer aux côtés de Jacques Villeret dans un des derniers longs métrages de l’acteur, l’Antidote. Fort de ces expériences, il est amené à interpréter des rôles dans des séries comme Joséphine Ange Gardien ou encore Paris Enquête Criminelle. Au cinéma, c’est Edouard Carrion qui lui donne vraiment sa chance en lui confiant le premier rôle masculin de son film La Rivale…
Cheick Doukoure (réalisateur)
Né en 1943 à Kankan (Guinée), Cheik Doukouré arrive en France en 1964. Il s'inscrit à la Sorbonne, en lettres modernes et parallèlement au Cours Simon puis au Conservatoire de la rue Blanche. Il entame une carrière de comédien et tourne avec des réalisateurs comme Audiard, Mocky, Girod… Au théâtre, il joue dans des pièces mises en scène par Chéreau, Hossein, Mondy... En 1977, il écrit le scénario de Bako, l'autre rive et en 1985 co-écrit Black Mic-Mac. En 1991, il entame une carrière de réalisateur avec Blanc d'Ebène, puis réalise Le ballon d'or (1993) qui, avec 450 000 entrées France est, à ce jour, l'un des plus grands succès du cinéma africain. En 2001 il réalise Paris selon Moussa. Cheik Doukouré obtient en 2003, le Prix d'interprétation masculine lors de la 18e édition du Fespaco (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou), pour son rôle dans Paris selon Moussa.
Allado Enyonam (coordinatrice culturelle)
Responsable de la communication, des formations et de la vie associative de Solidarité Jeunesse, et coordinatrice de projets de développement. « Si j’ai accepté d’intervenir sur ce film (ndlr:"Si Guériki, la Reine mère") c’est parce que ce film raconte en partie mon enfance et adolescence. Je n’ai jamais vraiment connu mes parents de leur vivant, j’ai vécu avec mon oncle et sa femme toute ma vie alors même que mes parents étaient encore vivants. »
Alain Joyandet
Secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie, Maire de Vesoul
Alain Joyandet débute sa carrière en 1974 comme journaliste à l’hebdomadaire d’information « La Presse de Gray ». Il fonde en 1981 le journal « La Presse de Vesoul » et « Radio Val de Saône ». Il est ensuite nommé à la tête d’un groupe de presse régional juste après que celui-ci a rejoint « Le Châtillonnais » et a lancé l’«Hebdo de Besançon». Alain Joyandet crée également à Auxonne une imprimerie de presse ultra moderne jusqu’à son arrivée au gouvernement en mars 2008. Il est éditeur et Président-Directeur Général du Groupe des Editions comtoises.
De 1992 à 1995, Alain Joyandet occupe les fonctions de vice-président du Conseil général de la Haute-Saône. En juin 1995, il devient Maire de la ville de Vesoul. Trois mois plus tard, il est élu Sénateur de la Haute-Saône. Dans le cadre de ce mandat, il est rapporteur pour la mission sénatoriale sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication, puis en tant que membre de la Commission des finances, il devient rapporteur du budget de la ville puis de la santé et de la solidarité. Au cours de son mandat de Sénateur, il devient vice-président du groupe RPR. En 2002, il démissionne du Sénat pour se présenter aux élections législatives.
Elu Député de la Haute-Saône en 2002 puis réélu le 10 juin 2007 au 1er tour avec 56,7% des voix, Alain Joyandet siège à l’assemblée nationale jusqu’en mars 2008, époque où il est nommé Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie auprès du Ministre des Affaires étrangères et européennes. Dans le cadre de ses activités de Député, il a été Président de la Commission Supérieure du Service Public des Postes et Communications Electroniques. On le nomme également Secrétaire national de l’UMP chargé des fédérations.
Par ailleurs, au sein de l’UMP, Alain Joyandet est Président de la fédération de Haute-Saône depuis novembre 2002. Il a créé le Club des démocrates avec 10 autres parlementaires sous la direction de Pierre Méhaignerie.
Alain Joyandet, né le 15 janvier 1954 à Dijon (Côte-d’Or), est marié et père de 3 enfants.
Adama Doumbia (acteur)
Né le 8/01/1967 à Tafire (Côte d’Ivoire) Arrivé en France en 2001.
Filmographie
- La Blessure, 2004
- La question humaine, 2006
- Capitaine Achab, 2007
- Commis d’office, 2008