Courts-métrages en compétition
Philippe Garnier et Jérôme Bœuf, les deux programmateurs proposent pour cette compétition 6 films venant de 4 pays. Là encore, une présence forte de films du Maroc. Nous aurons pour la première foi un court-métrage venant d’Ouganda. Une seule séance publique en présence du Jury de la Diaspora Africaine de Besançon.
Courts métrages 2012 en compétition • Durée totale : 97 min
Dimanche 11 novembre à 14h • Petit Kursaal
Courts-métrages
Mon enfant
Réalisé par Meriem Amari • Maroc/France, 2012, 6 min • Avec Bourraouia Marzouk (la mère).
Ce jour là, Aicha boit un café et se confie à un mystérieux inconnu. Elle avoue enfin la découverte qui a donné un nouveau sens à sa condition de mère.
Meriem Amari
Née en Algérie en 1971, Meriem arrive à Toulouse (France) à l’âge de 3 ans. Après ses années au lycée où elle réalise des courts métrages et joue au théâtre, elle obtient un bac audio-visuel. Après une maitrise d’Histoire de l’Art, elle intégrère l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel. Elle début comme assistante à la mise en scène et dans le casting. Elle collabore entre autre avec André Téchiné, Michel Boujenah, Souad El Bouhati, les frères Larrieux et Terrence Malick.
Courte vie
Réalisé par Adil El Fadili • Maroc, 2010, 17 min • Avec Ismaïl Kanater (Zhar, adulte), Chafiq Bisbis (Zhar, enfant).
Les péripéties du jeune Zhar (Le chanceux), frappé par une malédiction depuis sa naissance mais qui ne perd pas l’espoir d’avoir une vie meilleure.
Adil El Fadili
Réalisateur et producteur né au Maroc en 1970, Adil El Fadili a suivi des études de cinéma au Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris.
Soubresauts (Mkhobbi fi Kobba)
Réalisé par Leyla Bouzid • Tunisie/France, 2011, 22 min • Avec Bouraoula Marzouk (Hayet), Marlem El Ferjani (Amal).
Dans ces grandes maisons vides de la petite bourgeoisie tunisienne, quand un drame survient, on le cache. Et c’est pour découvrir ce qui s’est passé que Hayet recourt au mensonge.
Leyla Bouzid
Leyla Bouzid est née à Tunis où elle a grandi. Après son bac, elle part à Paris. Elle y fait des études littéraires à la Sorbonne. Après de nombreux stages ainsi que la réalisation d'un premier court métrage Sbeh el Khir, elle intègre La Fémis (Paris) en section Réalisation. Elle est la fille du réalisateur Nouri Bouzid.
Zebu et le poisson-photo (Zebu and the Photo Fish)
Réalisé par Zipporah (Zippy) Nyaruri • Uganda/Kenya, 2011, 12 min • Avec Benjamin Abemigisha (Zebu), Patrick Mujuuka (monsieur Mapesa), James King Bagyenzi (Baba Zebu), Kaya Kagimu Mukasa (Mama Zebu).
Un pêcheur doit travailler tous les jours pour rembourser ses dettes aux dépends de la santé de sa femme malade. Zebu, son fils de 10 ans, décide de prendre la situation en main pour aider son père à rembourser ses dettes et soigner sa mère.
Zipporah (Zippy) Nyaruri
Zipporah (Zippy) Nyaruri is an independent filmmaker who has written and directed her first narrative short film “Zebu and The Photo Fish” which has won awards and selected to screen in schools. Zipporah is currently into development of a feature length documentary with the development assistance from the Berlinale Doc station 2011.
Tinye so
Réalisé par Daouda Coulibaly • Mali, 2010, 25 min • Avec Hamadoun Kassogué, Tiécoura Traoré.
Tinye So (« La maison de la vérité », en bamana), désigne le monde de l’au-delà dans lequel séjournent les ancêtres. Ces derniers détiennent la vérité et profitent de la nuit pour prodiguer des conseils aux vivants et de les guider. Ces ancêtres ont décidé de leur parler une dernière fois avant de se taire à jamais.
Daouda Coulibaly
Né à Marseille, Daouda Coulibaly est un réalisateur franco-malien. Après des études d’économie, Daouda Coulibaly devient régisseur sur les plateaux de télévision. En 2004, Il se consacre au scénario et au montage, qu’il va vite maîtriser. Il monte sa propre structure de production audiovisuelle et passera derrière la caméra en 2008 pour réaliser son premier film Il était une fois l’indépendance.
Le Cordon
Réalisé par Farid Lakkimi • Maroc, 2012, 15 min • Avec Yasmine Cheikh (Saffana), Mohamed Azelarab Kaghat (Driss), Fouzia Samlri (Faïqa), Abdennabi El Massouab (le seveur).
Saffana, jeune femme de 18 ans, donne naissance à un garçon hors mariage. Blamée, elle peut difficilement garder cet enfant. Elle prend la route de Fès…
À la campagne il fait noir. On se rapproche d'une maison, on perçoit des cris douloureux. Une femme sort dehors et vide une bassine. À l'intérieur de la maison, Saffana est allongée, deux autres femmes chuchotent. Saffana les écoute. Le lendemain, Saffana tient dans ses bras un bébé enveloppé dans une petite couverture. Elle avance péniblement. Sur la route, Saffana croise des enfants qui commencent à l'insulter. Un vieil homme va prendre sa défense. Saffana poursuit sa route vers la ville. Sur le chemin, une camionnette se rapproche. Saffana va à son bord se rendre à Fès. La femme la questionne et la rend mal à l'aise. Saffana sort de l'hôpital, seule, où elle a décidé de laisser son enfant. Saffana esseulée va errer dans la ville. Épuisée, elle s'assoit sur un banc. Un enfant se rapproche titubant sur ses petites jambes. L'enfant pose sa petite main sur le genou de Saffana. Celle-ci pose son regard sur l'enfant, le fixe un instant, se lève est sort précipitamment du parc. Elle est de nouveau dans les rues, elle ne se rappelle plus la direction de l'hôpital, elle erre, et court dans tous les sens. Elle croise une femme avec un bébé et l'accuse d'avoir pris son enfant. Plus tard, elle traîne seule sur la route le soir. Le lendemain, on retrouve le corps d'une jeune femme à l'extérieur de la ville.
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Lakkimi Farid
Lakkimi Farid est né au Maroc dans la région de Fès en 1978. Dès son plus jeune, il scrute les petits et grands écrans à la découverte des films. Passionné, son choix est fait il fera du cinéma. Il fait ses études en France et obtient sa licence en Arts du spectacle à l’Université Lumière Lyon 2 puis son Master spécialisé en écriture cinématographique à l’Université Libre de Bruxelles. Ses premiers court-métrages ont été réalisés pendant son parcours universitaire, il s’essaye à divers genres afin d’apprivoiser le monde des images et celui de l’écriture. En effet, il écrit ses scénarios et construit un univers qui lui est propre. En 2009, le Centre Cinématographique Marocain lui octroie sa carte de réalisateur et ouvre en 2010 sa boîte de production sur Tanger.
Courts métrages 2012 en compétition • Durée totale : 97 min
Dimanche 11 novembre à 14h • Petit Kursaal