Yomedine
Réalisé par A. B. Shawky Egypte, Etats Unis, Autriche -2018 – 1h37 VOSTF
Avec Rady Gamal, Ahmed Abdelhafiz, Shahira
Beshay, lépreux aujourd’hui guéri, n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la disparition de son épouse, il décide pour la première fois de partir à la recherche de ses racines, ses pauvres possessions entassées sur une charrette tirée par son âne.
Vite rejoint par un orphelin nubien qu’il a pris sous son aile, il va traverser l’Egypte et affronter ainsi le Monde avec ses maux et ses instants de grâce dans la quête d’une famille, d’un foyer, d’un peu d’humanité…
Biographie
Abu Bakr Shawky, dit A.B. Shawky, est un cinéaste égyptien. En 2008, il réalise son premier documentaire en arabe, The Colony. L'oeuvre est récompensée dans de nombreux festivals, aussi bien dans son pays natal qu'à l'étranger. Deux ans plus tard, il réalise The Road to Atalia, son premier court-métrage avant de revenir au genre documentaire en 2011 avec Martyr Friday. Pour la première fois, il tourne en anglais, signe de sa volonté d’orienter sa carrière vers l'international. En 2012, son court-métrage Things I Heard on Wednesdays est sélectionné au New York Film Festival et également à Cracovie et à Palm Springs.
Après des études en Egypte, A.B. Shawky est diplômé d'un Master of Fine Arts de la New York University Tisch School of the Arts en 2016. Le jeune Egyptien s'essaie également à la réalisation pour la publicité et se lance dans le milieu de la production en fondant la société Desert Highway Pictures, dont il est le directeur artistique.
En mai 2018, son premier long-métrage Yomeddine, dont il est à la fois le réalisateur, le scénariste et le producteur, fait partie de la Sélection Officielle du Festival de Cannes. Le 18 mai 2018, il reçoit le Prix François Chalais en marge du Festival de Cannes.
Mon Cher enfant
Réalisé par Mohamed Ben Attia – Tunisie Belgique France 2018 1h44
Avec Imen Cherif, Mouna Mejri, Mohamed Dhrif
Riadh s’apprête à prendre sa retraite de cariste au port de Tunis. Avec Nazli, il forme un couple uni autour de Sami, leur fils unique qui s’apprête à passer le bac. Les migraines répétées de Sami inquiètent ses parents. Au moment où Riadh pense que son fils va mieux, celui-ci disparaît.
Biographie
Mohamed Ben Attia est né à Tunis en 1976. Il a suivi des études de communication audiovisuelle à l’université de Valenciennes, en France, après l’obtention de son diplôme de l’Institut des Hautes Études Commerciales (IHEC) de Tunis en 1998.
Il a réalisé 5 courts métrages : Romantisme : deux comprimés matin et soir (2004), Kif Lokhrin(poulain d’argent au FESPACO 2006), Mouja(2008), Loi 76(2011) et Selma(2013), sélectionné en compétition internationale au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2014. Tous ses films ont été produits par Dora Bouchoucha.
Filmographie de Mohamed BEN ATTIA :
Mohamed BEN ATTIA a contribué au scénario :
2018 - Mon cher enfant
2016 - Hedi, un vent de liberté
Mohamed BEN ATTIA a réalisé :
2018 - Mon cher enfant
2016 - Hedi, un vent de liberté
Tazzeka
Réalisé par Jean-Philippe Gaud – France, Maroc 1h35 VOSTF
Avec Madi Belem, Ouidad Elma, Olivier Sitruk
Élevé par sa grand-mère qui lui transmet le goût et les secrets de la cuisine traditionnelle, Elias grandit au cœur d’un village marocain, Tazzeka. Quelques années plus tard, la rencontre avec un grand chef cuisinier parisien et l’irruption de la belle Salma dans son quotidien vont bouleverser sa vie et le décider à partir pour la France… À Paris, Elias fait l’expérience de la pauvreté et du travail précaire des immigrés clandestins. Il découvre aussi les saveurs de l’amitié grâce à Souleymane, qui saura raviver sa passion pour la cuisine.
Biographie
Jean-Philippe Gaud est diplômé de la Fémis à Paris, en montage. Dès la sortie de l’école, il réalise ses premiers courts métrages. En parallèle, il collabore comme monteur avec divers réalisateurs aussi bien dans le domaine de la fiction que celui du documentaire.
Passionné d’opéra, il met en scène, Le Barbier de Séville de Rossini puis Paillasse de Leoncavallo.
Aux côtés de Nader Takmil Homayoun, il co-scénarise, monte et produit Téhéran (2009), au sein de leur société Alias Films. Téhéran reçoit le prix de la Semaine de la Critique au Festival de Venise, et le Grand prix du Festival d’Angers.
En 2015, il crée sa propre société de production, TAKKA FILMS, pour réaliser TAZZEKA, son premier long métrage.
Rafiki
Réalisé par Wanuri Kahiu- Kenya / Afrique du Sud / - 2018 France 82 minutes
Avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva
À Nairobi, Kena et Ziki mènent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune à leur façon à poursuivre leurs rêves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité...
Biographie
Wanuri Kahi
Elle naît à Nairobi. En 2001, elle obtient un diplôme BSc en sciences de la gestion de l'université de Warwick. Elle rejoint ensuite le programme de maîtrise en direction de cinéma et télévision de l'université de Californie à Los Angeles. Elle reçoit une distinction en tant que réalisateur à Motion Pictures of America Associates Award and the Hollywood Foreign Press Award. Elle fait partie d'une nouvelle génération du cinéma africain. Son moyen métrage Pumzi est sélectionné au Festival du film de Sundance (dans l'Utah), l’un des principaux festivals du cinéma indépendant.
En 2018, son long-métrage Rafiki est sélectionné pour le festival de Cannes, dans la sélection Un certain regard. C'est le premier film kényan jamais sélectionné à Cannes. Il est inspiré du livre Jambula Tree, écrit par Monica Arac de Nyeko et récompensée par le prix Caine 2007, il raconte l'histoire d'amour vécue par deux jeunes femmes. Pour sa réalisatrice, il était urgent de faire ce film compte-tenu du climat anti-LGBT en Afrique de l'Est. Cette oeuvre, c'est, pour elle, « la beauté et la difficulté de l’amour, des moments précieux pendant lesquels on s’élève au-delà de nos préjugés ». Sa réalisation a nécessité de « bousculer le cynisme profondément ancré dans la société concernant l’homosexualité à la fois auprès des acteurs, de l’équipe, de mes amis et de ma famille ». Suite à une interdiction de diffusion au Kénya, prise par les autorités de ce pays, la réalisatrice porte plainte contre le Kenya Film Classification Board, en argumentant sur la constitution.
MAKI'LA
Réalisé par Machérie Ekwa Bahango - RDC, France - 2018 - 1h 18 mn VO ST FR
Avec Amour Lombi, Fideline Kwanza, Serge Kanyinda
Makila est une jeune fille de 19 ans qui vit dans la rue depuis l’âge de 13 ans. A son arrivée, elle a été accueillie par le caïd Mbingazor, un délinquant albinos, qui l’a initiée à la façon de vivre, ou plutôt de survivre, dans la rue : drogue, prostitution, vol… Les deux finissent par se marier. Devenue femme de caïd, Makila engage à son service des enfants qui volent pour elle, en échange d’une protection et de quelques miettes. Elle arrête ainsi de se prostituer. Makila et Mbingazor forment le couple le plus respecté de la rue, mais très vite, leur relation basée sur l’exploitation et la violence, commence à ennuyer la jeune fille qui se sent prisonnière. Elle décide de quitter Mbingazor…
https://www.facebook.com/959289644183924/videos/1595629830549899/
Biographie
Mannequin, Réalisatrice et Scénariste congolaise (RDC).
Parfois créditée sous le nom de Machérie EKWA
Machérie EKWA BAHONGO est née à Kisangani, République Democratique du Congo, en 1993.
Elle suit des ateliers de scénario et de réalisation, tout en suivant ses études de droit. Titulaire d'une licence en droit et passionnée de cinéma, elle est âgée de 23 ans quand, en 2016, elle écrit six des épisodes de la série TV Nakisa: Lobi mokola ya sika, financée par l'ONG américaine "Search for Common Ground".
Elle a traduit en lingala les dialogues du film d'Alain Gomis, Félicité, avant d'écrire et de réaliser Maki'la (2018), son premier long-métrage mettant en scène des enfants de la rue qui lui a valu d'être repérée par DIFFA, puis Orange Studio. Produit par Emmanuel Lupia, ce film a bénéficié de l'aide à la finition du Fonds Image de la Francophonie en mai 2017 et a été sélectionné à la section FORUM de la Berlinale 2018 où s'est déroulée la Première Mondiale.
Les moissonneurs
Réalisé par: Etienne Kallos – Afrique du Sud, France, Grèce, Pologne – 1h46 mn
Avec Brent VERMEULEN, Alex VAN DYK, Pieter Juliana, Maria Morne VISSER
Afrique du Sud, Free State, bastion d’une communauté blanche isolée, les Afrikaners. Dans ce monde rural et conservateur où la force et la masculinité sont les maîtres-mots, Janno est un garçon à part, frêle et réservé. Un jour, sa mère, fervente chrétienne, ramène chez eux Pieter, un orphelin des rues qu'elle a décidé de sauver, et demande à Janno de l'accepter comme un frère. Les deux garçons engagent une lutte pour le pouvoir, l'héritage et l'amour parental.
Biographie
Etienne Kallos est un réalisateur gréco-sud africain. Ses premiers travaux, documentaires, sont sélectionnés au Festival de Berlin. Son premier court-métrage de fiction, Doorman, est présenté aux Festivals de Cannes en 2006 (dans la section Cinéfondation) et Sundance en 2007. Son film de fin d’études, Firstborn, remporte le Lion d’Or du meilleur court-métrage à Venise en 2009. Les moissonneurs est son premier long-métrage.
KASALA !
Réalisé par Ema Edosio – Nigéria – 1h30 – 2018- VOSTF)
Avec Jide Kosoko, Sambasa Nzeribe, Judith Audu Fought, Chimezie Imo
Le jeune TJ emprunte la voiture de son oncle et fait venir ses amis, Chikodi, Effiong et Abraham pour une virée dans le quartier. Les choses tournent mal quand ils abiment le véhicule et se retrouvent avec 5 heures de temps pour corriger leurs méfaits.
https://www.canalolympia.com/kasala/
Biographie
Emamode Edosio (plus connu sous le nom d'Ema) est une réalisatrice nigériane primée. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences (B.Sc.) en informatique de l'Université d'État d'Ogun . Elle a étudié la réalisation de films numériques à la New York Film Academy (NYFA) et le cinéma au Motion Pictures Institute of Michigan aux États-Unis . Elle a reçu le prix du meilleur film et réalisateur de l’année par fille.
En 2013, elle est retournée au Nigéria. Elle a travaillé avec la société de production cinématographique comme 66 Dimension en 2007. Plus tard, elle a travaillé avec Hip Hop TV , Clarence Peters chez Capital Dreams Pictures, EbonyLife TV et en tant que monteur à la BBC . Ema est retournée à l'école à Abuja pour approfondir ses connaissances en cinématographie . Elle a produit de nombreux films comme «Joy Ride» et «Ochuko».
Kassala est son dernier long métrage de fiction
Fortuna
Réalisé par Germinal Roaux – Suisse, Belgique 2018 1h46
Avec Kidist Siyum Beza, Bruno Ganz, Patrick d'Assumçao
Fortuna, jeune Ethiopienne de 14 ans, est accueillie avec d’autres réfugiés par une communauté de religieux catholiques dans un monastère des Alpes suisses. Elle y rencontre Kabir, un jeune Africain dont elle tombe amoureuse. C’est l’hiver et à mesure que la neige recouvre les sommets, le monastère devient leur refuge mais aussi le théâtre d’événements qui viennent ébranler la vie paisible des chanoines. Ceux-ci vont-ils renoncer à leur tradition d’hospitalité ? Parviendront-ils à guider Fortuna vers sa nouvelle vie ?
Biographie
Germinal Roaux (né le 8 août 1975 à Lausanne) est un artiste photographe, scénariste et cinéaste franco-suisse.
Son travail est exclusivement tourné vers le noir et blanc.
Il suit toute sa scolarité à l’École Rudolf Steiner de Lausanne. Il commence, à l’âge de 16 ans, une option “photographie” qu’il poursuivra pendant deux années et s'intéresse à la réalisation audiovisuelle, sur des tournages publicitaires à New-York.
En 1994, il réalise comme travail de fin d’études son premier documentaire sur le problème de la désertification au Burkina Faso, Une pluie et des hommes.
De retour en Suisse en 1995, il devient photographe-reporter RP pour les magazines L’Illustré et L'Hebdo, pour lesquels il travaille en indépendant durant plus de 10 ans.
En 2000, il reçoit le Premier Prix Suva des Médias pour une série de reportages photos traitant de l’autisme chez l’enfant et l’adulte, exposé au Musée de l'Élysée de Lausanne.
En 2003, Germinal Roaux réalise son premier film documentaire, Des tas de choses, un film de 28 minutes sur l’intégration des handicapés mentaux dans notre société. Pierre Assouline dans Le Monde écrit à propos du film: « 28 minutes de grâce absolue. Un supplément d’âme
En 2007, son deuxième film, Icebergs, remporte le Prix du Meilleur Espoir au Festival international du film de Locarno ainsi que le Prix de la Relève Suissimage SSA pour le meilleur court métrage suisse de l'année au 43e Journées de Soleure. Germinal Roaux est invité à participer à la seconde édition des Zürich Master Class avec notamment Oliver Stone, Pavel Lungin et Matthew Modine comme intervenant. La même année Germinal Roaux commence son journal photographique, qu'il publie chaque mois sur internet. Un journal intime en noir et blanc où il raconte, sous le titre de travail qu'il s'est donné, Never Young Again, le passage entre l'adolescence et l'âge adulte. « J'aime photographier les jeunes qui se prennent pour des grands, ou les jeunes à qui on a donné des responsabilités de grands et qui dans leurs yeux sont toujours des enfants.[citation nécessaire]». Citation tirée d'un article de Libération.
En 2008, Robert de Niro invite le jeune cinéaste à présenter son film Icebergs en compétition international au Festival du film de TriBeCa de New-York. La même année Germinal Roaux participe aux Ateliers d'Angers, créés par Jeanne Moreau en parallèle du Festival de Cinéma Premiers Plans.
En 2009, à la demande de Jeanne Moreau, Germinal Roaux réalise la bande annonce de la 21e édition du Festival du Film Premiers Plans d'Angers. Un court métrage qui a été réalisé sans caméra, uniquement avec un appareil photographique. Plus de 20 000 clichés ont été nécessaires à la réalisation de ce film qui utilise la technique du stop motion. L'actrice française Adèle Haenel, découverte au cinéma dans la Naissance des pieuvres tient le premier rôle de cette bande annonce. La même année, Germinal Roaux est l'un des 12 artistes sélectionnés par Olivier Saillard, conseiller artistique de la Fondation HSBC pour la Photographie, pour son travail photographique sur l'adolescence Never Young Again.
Left Foot Right Foot, son premier long métrage, sort sur les écrans en 2013 et remporte plusieurs prix, notamment le Bayard d’Or de la meilleure première œuvre du festival international du film francophone de Namur1, la mention spéciale du jury au festival international du film de Palm Springs et trois prix du cinéma suisse
Le 24 septembre 2016 à Zurich (Suisse), l’actrice américaine Uma Thurman et le jury du Festival du Film de Zurich remettent le Filmmaker Award 2016 à Germinal Roaux lors d’un gala organisé par la célèbre marque de haute horlogerie suisse IWC.
Lors de la cérémonie de Clôture de la section Generation de la 68e Berlinale (2018), le film Fortuna du réalisateur et scénariste Germinal Roaux a été primé à deux reprises. Fait rare, le film obtient les deux principaux prix de cette section. L'Ours de Cristal pour le meilleur film ainsi que Le Grand Prix du Jury International
Le 15 juillet 2018, le cinéaste iranien Asghar Farhadi président du jury au 15e Festival International du Film d’Erevan (Arménie) décerne le Silver Award du Meilleur Film à Fortuna de Germinal Roaux.
En attendant les hirondelles
Aujourd'hui, en Algérie, trois histoires, trois générations. Mourad, un promoteur immobilier, divorcé, sent que tout lui échappe. Aïcha, une jeune fille, est tiraillée entre son désir pour Djalil et un autre destin promis. Dahman, un neurologue, est soudainement rattrapé par son passé, à la veille de son mariage. Dans les remous de ces vies bousculées qui mettent chacun face à des choix décisifs, passé et présent se télescopent pour raconter l'Algérie contemporaine.
Biographie
Karim Moussaoui né en 1976 à Jijel1 en Algérie, est un réalisateur algérien.
Il est membre fondateur de l’association culturelle de promotion du cinéma Chrysalide à Alger. Il a également assuré la programmation cinéma à l'Institut français d'Algérie à Alger pendant plusieurs années.
Son moyen métrage Les Jours d'avant, sélectionné dans plusieurs festivals (dont Locarno, Clermont-Ferrand et Brive) et nommé au César du meilleur court métrage en 2015, a obtenu le Grand Prix du jury au Festival Premiers Plans d'Angers en 20143,.
Karim Moussaoui a été lauréat en 2016 de la Fondation Gan pour le cinéma pour son long métrage En attendant les hirondelles, présenté dans le cadre de la sélection Un certain regard au Festival de Cannes 2017.
Wallay
Réalisé par Berni Goldblat 2017 Burkina Faso France 1h24
Avec Makan Nathan Diarra , Ibrahim Koma , Hamadoun Kassogué
Ady, jeune métis franco-burkinabé, vit dans une banlieue française en proie à la délinquance. Soucieux de lui faire passer une initiation et convaincu que, par ce fait, il va grandir, son père qui l'élève seul se sent obligé de lui faire effectuer un retour aux sources. L’adolescent va intelligemment exploiter ce voyage à son profit. Ady arrive au pays et ne s’attend pas à ce que chacune de ses rencontres lui réserve une surprise. Il est confié à son oncle Amadou qui est investi du devoir de redresser le jeune homme récalcitrant, Mame, sa grand-mère et son cousin Jean ...
Bande annonce
Biographie
Berni GOLDBLAT
Cinéaste né à Stockholm (Suède) en 1970, de nationalité suisse, Berni GOLDBLAT est réalisateur, monteur, producteur. Il est l'auteur de nombreux films documentaires réalisés principalement au Burkina Faso. En 2000, il fonde, avec Daphné Serelle, Cinomade (www.cinomade.org), une association basée au Burkina Faso dont l'objectif est la création et la diffusion d'outils de sensibilisation, notamment par le cinéma. Il a également créé "Les films du Djabadjah", une société de production audiovisuelle basée également au Burkina Faso.
Il œuvre depuis de nombreuses année à la réhabilitation du cinéma Gimbi à Bobo Dioulasso au Burkina Faso
Filmographie sélective:
2017 "Wallay", Fiction
2009 "Ceux de la colline" documentaire
2006 "Mokili" fiction Présenté à Besançon à Lumières d’Afrique
"Baluo be tenne" documentaire, 26', Casamance Sénégal, 1999
Les hommes d’Argile
réalisé par Mourad Boucif 2016 France Belgique Maroc 1 h 40
Avec : Miloud Nasiri, Magaly Solier, Tibo Vandenborre, Mourad Wagli, Mohamed Zahir
Synopsis
Le Jeune Sulayman vit au Maroc dans « la roche d’argile », en parfaite harmonie avec la faune, la flore. Orphelin, il a été élevé par un vieil ermite que l’on surnomme l’homme « Aux veines turbulentes ». Celui-ci fait la rencontre de Kadija, la fille du Caïd, le chef d’une immense région, lequel, assoiffé de pouvoir, accepte mal le mariage de sa fille avec un berger.
Au moment où éclate la Deuxième Guerre mondiale, le jeune berger est enrôlé de force dans l’armée française. Il se retrouve à sillonner ces terres inconnues pour lui, aussi intrigantes que dangereuses. Plongé dans les atrocités de la guerre, il décide de chercher à tout prix une forme d’humanité dans la destinée de ce contingent de soldats marocains embarqués, malgré eux, dans un conflit qui ne les concernait guère".
Biographie
Mourad Boucif est un réalisateur né en Algérie en 1971. À l'âge de 10 mois, ses parents originaires du Nord et du Sud du Maroc décident d'émigrer et de s'installer en France
À l'âge de 6 ans, sa petite famille arrive en Belgique. Après des études psycho-sociales, Mourad Boucif travaille depuis 1996 dans le tissu associatif bruxellois.
Son expérience est forgée sur le terrain, à partir de réalités qu'il rencontre à travers différents publics «fragilisés ».
Il milite également avec différentes associations, ONG humanitaires belges et internationales et est très actif dans différentes causes, à travers le Monde.
Très vite, il s'intéresse au 7e art et y conçoit ses nouvelles armes. Sa principale préoccupation : les mécanismes inégalitaires qui génèrent de l'exclusion sociale...
Il réalise plusieurs œuvres : Kamel (Moyen métrage) Au-delà de Gibraltar (Long métrage), La Couleur du Sacrifice (Long métrage Documentaire) et les hommes d'argile" (Long métrage)
Les thèmes abordés dans ses films tournent autour de la condition humaine.