Expositions
Trésors africains cachés
Exposition du 7 au 14 novembre. Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie • Vernissage vendredi 9 novembre à 18h. Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie.
Pour la seconde année, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ouvre ses portes pour accueillir des objets rarement vus, issu de collections privées qui seront dans ce bel écrin durant une petite semaine. Un travail de fourmi, mené par Pierrette Deschaseaux, qui a su convaincre des Franc-Comtois de rejoindre cette aventure.
Les pièces seront au sous sol du Musée des Beaux-Arts. Nous aurons la chance que le vernissage soit fait en présence de Monsieur André Magnin, spécialiste de l’art contemporain africain qui en profitera pour donner une conférence.
Vernissage à 18h, puis conférence de André Magnin à 20h sur l’art africain contemporain.
Exposition ouverte durant les horaires du musée.
Concert de Meryem Koufi
Le musée étant en travaux, nous serons accueillis dans la salle du Musée du Temps pour un concert exceptionnel en acoustique de Meryem Koufi qui connaît bien Besançon, pour y avoir travaillé avec Manuel Aguilar.
Jeune musicologue, chanteuse et instrumentiste, Meryem Koufi est une femme et une artiste libre. Formée depuis l’age de dix ans à la musique arabo-andalouse, elle cherche à transformer ses impressions poétiques en musiques savantes, toujours fidèle aux codes et aux héritages des musiques dont elle s’inspire. Algérie, Espagne, Tunisie, Maroc et Inde, autant de pays traversés qui ont alimentés ses réflexions. Après le spectacle franco-algérien Gharnata créé en 2003 avec la Cie Altérités et un album inspiré du Flamenco et des musiques arabo-andalouses, Darb Al Harir créé en Inde en 2006 avec des musiciens indiens, Meryem se tourne aujourd’ hui comme une suite logique, vers le Flamenco puro. Ouverte aux expérimentations et aux échanges culturels, sa musique reflète la place qu’elle prend dans notre monde. Elle nous fait entendre la voix d’une jeune femme dans son siècle, créatrice, sans renier ni se priver de son identité et de sa culture.
Dimanche 11 novembre à 16 h, dans la salle des tentures du Musée du Temps • Entrée 10 € (tarif unique) • Location : Digitick.com
Dramane Diarra peintre et paysan burkinabé
Exposition du 10 au 29 novembre au Centre diodésain. • Vernissage samedi 10 novembre à 15h, avec un défilé de mode.
Dramane Diarra est artiste et paysan. A Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, il peint toiles et bogolans avec des pigments à base d’argiles et de plantes. Il anime des ateliers artistiques pour les enfants du centre social Djeliya. A 15 km de Bobo, il cultive du sésame, du maïs, de l’arachide, des haricots... Avec des paysans de Dindèresso, il a créé une association « dakoenadia de bazodoma » (« l’entente est parfaite derrière le fleuve ») pour développer l’agroécologie.
Les associations « RéCiDev » et « Les Amis de Dakoenadia de Bazodoma » accueillent Dramane Diarra en Franche-Comté du 12 octobre au 16 décembre 2012.
Teinturières à Bamako quand la couleur sort de sa réserve
Une monographie toute en couleurs de l’auteur belge Patricia Gérimont est récemment sortie aux éditions Ibis Press de Paris.
Ouvrières rinçant les bassins et les mettant à sécher. Motifs ballons et patchangas. Lors de nombreux séjours dans la capitale du Mali, Patricia Gérimont rencontre une famille de teinturières, s’initie à leur art et décide de transcrire son expérience dans un livre reprenant 460 photographies couleurs Bamako, capitale de la teinture. Bamako est aujourd’hui la capitale incontestée de la teinture artisanale en Afrique de l’Ouest. La ville regorge d’ateliers et des kilomètres de tissu y sont teints chaque année.
Patricia Gérimont, au travers de ces tissus originaux teints, nous fait partager sa passion.
Documentaire Dames de Couleurs, samedi 10 novembre à 18h, suivi d’un échange avec Patricia Gérimont. Centre Diocésain.
Exposition Terres des Hommes
Nous sommes heureux de soutenir cette initiative
Exposition proposée par l’Antenne Terre des Hommes France de Besançon “Tresser les solidarités par les liens humains” du 15 novembre au 15 décembre, à la BU Proudhon (45 avenue de l’Observatoire), à Besançon.
Plus d’une centaine d’objets de la vie quotidienne, des photos, film, conférences-débats, démonstration de danse et de tissage de nattes nous invitent à réfléchir et rêver. Dans le cadre de la semaine de la Solidarité internationale, Terre des hommes France en partenariat avec l’association malienne Guamina (association dont l’un des objectifs est de lutter contre les exclusions, particulièrement des jeunes et des femmes), retrace le cheminement de l’aide directe à la formation de la société civile aux droits économiques sociaux et culturels.
Vernissage le 5 novembre à 18h15 en présence de M. Régis Renard, membre de la commission Afrique de Terre des Hommes France, suivi d’un court-métrage Ni Dunko, pouvoir de choisir.
Au programme
Mercredi 14 novembre
18h-19h30 : Vernissage avec la participation de Régis Renard, membre de la commission Afrique de Terre des Hommes France
19h30-21h : Projection-débat : film Ni Dunkô, ( Pouvoir choisir ), de Bourgarel sur les causes et remèdes de l’émigration
Mardi 20 novembre : Journée de la solidarité internationale
17h30 : visite commentée de l’exposition, 20h30 : Conférence gesticulée au Petit théâtre de la Bouloie
Mardi 27 novembre : Faculté des Lettres, rue Mégevand
18h15 : Les 110 langues maliennes et le français, par Alain Ménigoz, docteur es lettres
Mercredi 12 décembre : Faculté des Lettres, rue Mégevand
Les mouvements islamistes et le Mali, par Jacques Fontaine, maître de conférence honoraire de géographie
Informations et contact
Lucile Garbagnati
Tél. au 03 81 82 17 89Mail : lucilegarbagnati@wanadoo.fr