AHMED ELDJAMA
Je suis né en Algérie dans un village en Kabylie à 160km d'Alger. En 2008 j'ai étudié les arts graphiques à l'école supérieure d'Alger. Ensuite, j'ai suivi mes études à l'institut supérieur des Beaux-arts de Besançon en communication en 2011. Je me suis installé à Besançon depuis 6 ans. Passionné par les arts plastiques ,je pratique plusieurs disciplines. Travailler le réalisme tirant parfois jusqu'au trompe-l'œil et des expériences en illustration. Pour les livres pour enfants, je suis fasciné par la peinture et l'aquarelle, j'ai aussi une passion pour la photographie et la nature. Passionné par les différents aspects de la nature présents dans notre environnement dès lors que l’on prend le temps de regarder...
Mes recherches graphiques tournent autour de la culture graphique berbère. Cette dernière, avec sa grande richesse de création, est inspirée de traditions berbères voire d'une grande inspiration de motifs de tapis, de bijoux, d'écritures Tifinagh, de motifs de poteries et de tatouages, le tout riche en couleurs... Mon souhait le plus cher : vous procurer autant d’émotions que j’ai pu en ressentir pendant l’instant magique de la prise de vue durant laquelle j'étais en osmose avec mon sujet !
Alain COUPEY
Retraité de l’enseignement depuis quelques années, parmi mes passions, figurent l’Afrique et la photo.
Ma découverte de l’Afrique s’est faite en 2 temps. D’abord sur les bancs de la fac, j’ai tout de suite sympathisé avec Yaya, un togolais avec lequel j’ai fait une grande partie de mes études universitaires. Il m’a beaucoup parlé de son pays, de sa famille, de leur mode de vie et de leurs coutumes très différentes des nôtres. Quand nos études ont été terminées, Yaya est reparti à Lomé comme enseignant chercheur à l’université. Moi, je suis parti enseigner 8 années à Saint Louis au Sénégal au titre de la coopération. Là, j’ai découvert l’Afrique « sur le terrain ». Des gens très accueillants, toujours de très bonne humeur malgré pour beaucoup les difficultés de la vie, un grand respect pour les anciens, un sens inné de l’accueil, de la famille et de l’amitié. Nos modes de vie sont tout à fait différents et nous avons beaucoup à apprendre d’eux.
Je suis aussi un passionné de la photo. Pour moi, une photo réussie est une photo qui retrace une ambiance et éveille des sentiments. Pour ça, l’Afrique est une région extraordinaire.
Avec Yaya, nous sommes restés très liés, nous retrouvant lors de ses séjours en France ou chez lui en 1979 et en décembre dernier. Les photos que j’ai le plaisir de présenter à « Vues d’Afrique » sont le fruit de cette amitié.
Anaïs Guenot
J'ai 28 ans, je suis amatrice de photos et de voyages. J'ai réalisé ce voyage durant 1 mois, en novembre 2014 en partant de Besançon en traversant la France puis l'Espagne, puis le détroit de Gibraltar. Au Maroc, j'ai vécu quelques jours dans une famille à Tagounite. Puis après avoir traversé Marrakech et Essaouira, je suis partie dans le Sud du Maroc jusqu'à Sidi Ifni. Là bas, je suis restée bloquée plusieurs jours suite à de très grosses inondations qui ont détruit une grande partie des axes de circulation du sud du pays.
Ces photos sont des instants pris sur le vif, qui reflètent la quiétude, l'accueil ou la simplicité de la vie au Maroc malgré des conditions de vie parfois très précaires.
Je suis actuellement salariée d'une association d'Education Populaire, j'accompagne des projets de jeunes dans le milieu rural dans le but de redynamiser la campagne : réalisation d'un projet de cinéma en plein air, création d'espaces conviviaux itinérants... pour permettre aux habitants de se rencontrer ou de se retrouver dans un cadre convivial.
Cécile Pheulpin
Psychologue scolaire en Franche-Comté après avoir été enseignante spécialisée, j'ai connu les voyages très tôt (grâce à ma famille) avec un premier séjour au Nigeria à l'âge de cinq ans. Après quelques périples en Asie, en Europe et en Amérique centrale, l'Afrique reste et restera très certainement ma destination privilégiée. C'est sans filtre et sans lumière artificielle que j'ai décidé dès le départ de capter à travers l'objectif des attitudes, des regards, des couleurs, des scènes de vie... L'immersion pendant plusieurs jours au sein d'un village, d'un lieu, permet d'avoir une proximité différente.. De préférence « avec » au lieu de « à côté »...
Baobabs Malgaches (Noir et blanc)
Les baobabs sont des « monuments » naturels à Madagascar. Monstrueux ou majestueux, selon chacun. Six espèces (sur huit présentes dans le monde) sont endémiques dont deux en voie de disparition, menacées par la déforestation intensive et la reproduction qui reste quasi-nulle depuis 300 ans. Ces six espèces de baobabs malgaches vivent isolées, chacune dans un écosystème bien particulier. Ces arbres sont d'une grande utilité par la place qu'ils tiennent dans la vie socio-économique et culturelle des villages où ils sont présents.
L'allée des baobabs, premier aire naturelle protégée (temporairement) à Madagascar depuis 2007, est une attraction touristique notoire. Les colosses se dressent de part et d'autre un chemin de terre, pour offrir un paysage saisissant, offrant des nuances de luminosité de l'aube jusqu'au déclin du soleil...
Claire SCHMITZ
Je suis en retraite de l'éducation spécialisée depuis quelques années, mais ce mot de « retraite » est à mon avis, un peu désuet. Ce n'est pas une mise en retrait, mais au contraire un temps de découverte d'autres contrées et de partage avec les habitants.
Après l'Ethiopie, le Mali, Le Cameroun, le Cap Vert, je souhaite vous faire partager quelques
photos du Sahara ou plus simplement l'erg CHEBBI au sud Marocain, dans la vallée du DRAA. Je remercie les autochtones qui m'ont accompagnée dans cette découverte.
SAHARA , le nom fait déjà voyager : « SEIGNEUR DES DESERTS »
DIVERSITE DANS LE DESERT
Le désert est souvent décrit : zone sèche et inhabitée... terre aride sans végétation... manque absolu.
Une initiation saharienne (avec des chameliers) dans l'Erg Chebbi, au Sud du Maroc, permet de découvrir un paysage grandiose.
Des dunes (certaines atteignent 150 m) dunes blondes qui se teintent de couleurs mordorées au coucher du soleil.
Un amoncellement de pierres (reg) qui virent du gris au bleu,
Des éleveurs (chèvres et dromadaires),
Des agriculteurs au bord des oasis,
Une végétation riche. (1 200 espèces de plantes sont présentes au Sahara)
Avec ces photos d'amateur, pourrez-vous résister à l'appel du SAHARA ?
GILLES TISSOT
Jeune retraité de l'éducation spécialisée, je suis intéressé depuis toujours par la photographie, les voyages et le sport. J'ai concilié ces trois passions en participant à des courses à pieds, notamment à l'étranger, Vietnam, Italie, Turquie, Irlande, Hongrie, Equateur.... mais aussi le continent africain, où je suis allé en 2006 (Mali) puis en 2015 (Tanzanie). Je n' ai cependant qu'une connaissance très limitée de ces pays.
Etre touriste dans des pays économiquement pauvres m'a toujours mis mal à l'aise. Le fait de faire l'effort en courant pour aller à la rencontre des gens me déculpabilise certainement de ma condition de blanc nanti. À chaque expédition, nous les coureurs, étions regardés de façon particulière, suscitant l'étonnement, quelques fois des moqueries, parfois un intérêt, mais jamais de l'indifférence. C'est pour moi déjà une amorce de rencontre où tout du moins une approche de la vie des populations locales,au niveau de leur travail, de l'école (donation de matériel scolaire), de leur hébergement, un peu dans une même temporalité (nous étions hébergés dans les villages ou dans des campements proches),
Dans ces deux aventures, j'ai tenté de figer quelques souvenirs qui rendent compte tout autant des rencontres que des paysages en y mêlant aussi des moments de course.
Jean-Paul Thabourey
Biographie :
Instituteur à la retraite depuis 2008, passionné de randonnées en montagne et de photographies de nature et de paysages, j'effectue chaque année des séjours de trois mois au Bénin dans le cadre d'une ONG.
Logé au cœur du village de Kamaté-Shakaloké, au pied des collines, ma vie quotidienne m'amène à avoir de fructueux contacts avec la population Idaasha, chaleureuse et accueillante, qui se fait une joie de me faire découvrir son mode de vie, son environnement, son histoire et qui m'a accompagné tout au long de mes randonnées et de mes prises de vues.
De la même manière que j'aimais emmener mes élèves en classe de découverte, je vous emmène au travers de ces photos à la découverte de ces 41 Collines du Bénin. (En attendant peut-être de vous les faire découvrir un jour, au cours d'un voyage de tourisme solidaire...)
Les photos présentées sont l'œuvre de :
Germain : Béninois, professeur d'anglais en collège et tradi-thérapeute (traumatologie osseuse)
Hyacinthe : Béninois, animateur socioculturel, personnalité locale
Marie-Thérèse : Infirmière à la retraite, vient de faire un séjour au Bénin pour la prévention du diabète
Céline : Educatrice, revient d'un séjour de un mois avec Marie-Thérèse.
Jean-Paul : Enseignant à la retraite. Président de l'association française "Eau Pied des Collines au Bénin"
Magie des 41 Collines au Bénin.
Il s'agit de photos prises avec mes amis béninois lors de randonnées dans les collines du Département du même nom, au centre du Bénin, au cours de nos différents séjours dans l'un des villages situé au pied d'une de ces collines : Kamaté-Shakaloké.
Images majestueuses, beauté naturelle, spectacle saisissant de l'œuvre de la nature, c'est ce qu'offrent à nos yeux émerveillés ces 41 collines .
Proposant au regard différentes formes évocatrices ( Lion couché, Mamelles de Savé...etc.), lieux de cultes traditionnels et de refuge des populations en lien avec le passé, dévoilant la sensibilité des artistes utilisant leur matière première, lieu de concassage des pierres par les habitants pour bâtir et survivre, ces 41 Collines ont une histoire qui fait que le peuple Idaasha entretien un lien fort et sacré avec elles.
A chacun de mes séjours, ces collines n'ont eu de cesse de m'attirer et de m'inviter à les parcourir en compagnie de mes amis béninois qui m'en ont fait découvrir toute leur beauté, leurs mythes et leurs légendes, que nous avons souhaité partager avec vous à travers ces photos que nous vous proposons.
JULIEN PARIS
J'ai 35 ans, je voyage (pas assez) au Burkina et en Afrique de l'Ouest pour le travail et pour voir la famille.
J’ai créé l'Association Rêves d'Afrique / FASOTRIBAL, qui a pour but de soutenir et promouvoir la culture et la développement des Peuls et des Burkinabés, dont le siège est à Ouagadougou, Secteur 15, La Patte d'Oie, ce qui permet au gérant du commerce, d'avoir des contacts privilégiés avec les artisans dans des domaines très variés (forgerons pour les statues en Bronze, symbole fort au Burkina Faso, des tisserands, des sculpteurs, des musiciens, des créateurs).
Ces activités parallèles m'enseignent que l'existence du business, lui-même, tient à la personnalité de son gérant, apparemment bien plus que pour un autre commerce dans le quartier.
Les photos présentées, font partie de la collection familiale. Elles ont été prises par mon père Daniel Paris en 1974. Ces photos montrent la construction d'un barrage toujours existant au Burkina Faso (à l'époque Haute-Volta).
Vous pouvez toujours voir cet ouvrage qui se trouve sur la route de Pô (chère à Thomas Sankara). C'est la région des Gouroussi de Pô et de Léô.
Mon père les a prises dans le cadre des volontaires du progrès. Son travail consistait à amener les véhicules et le matériel d'Allemagne, traverser le désert et mettre les outils au service des locaux.
Mon objectif est de rendre hommage aux personnes qui ont donné 2 ans (bénévolement) pour aider les autres dans un programme gagnant-gagnant.
Philippe Breniaux
Médecin gériatre, je suis praticien hospitalier au CH d’Arbois et médecin de la consultation mémoire.
Photographe amateur, Passionné par Louis Pasteur et l’histoire locale
Amoureux de l’Afrique, mon premier voyage remonte à mes 17 ans, en 1989 au Burkina-Faso.
Depuis j’ai effectué de nombreux voyages sur ce continent ainsi que des missions solidaires (Burkina-Faso, Côte-d’Ivoire) et humanitaire avec Médecins Sans Frontières, en 2004, en République Démocratique du Congo (ex Zaïre), pays en guerre.
La marraine de ma fille Zélie est franco-burkinabè.