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C’est eux les chiens

Réalisé par Hicham Lasri 2013 France maroc 1h25 VOST F

Avec Hassan Ben Badida, Yahya El Fouandi, Imad Fijjaj

Majhoul vient de passer 30 ans dans les geôles marocaines pour avoir manifesté en 1981 durant les "émeutes du pain". Il retrouve la liberté en plein Printemps arabe. Une équipe de télévision en quête de sensationnel décide de le suivre dans la recherche de son passé. Ulysse moderne, Majhoul les entraîne dans une folle traversée de Casablanca, au coeur d'une société marocaine en ébullition. Ou comment un perdant magnifique se fraie un chemin pour regagner sa place dans une société arabe moderne tiraillée entre un conservatisme puissant et une soif de liberté.

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Critikat.com ( Clément Graminiès ) 2 "C’est eux les chiens" télescope habilement les révoltes du passé et celles à venir, tout en menant un vrai travail réflexif sur les trous de la mémoire collective.

Nouvel Obs ( Marjolaine Jarry ) 3 Comédie au fond tragique, "buddy-movie" à la sauce Cassavetes, "C’est eux les chiens" mitraille de l’image et des idées – sur la société marocaine, sur nos mondes déséquilibrés (avant d’être jeté en prison, le héros était parti chercher des petites roues pour le vélo de son fils…), sur ce qu’on hurle et ce qu’on tait. On en sort… révolutionnés.

Biographie

Hicham Lasri (هشام لعسري), né le 17 avril 1977 à Casablanca (Maroc), est un réalisateur et scénariste marocain.

Il a suivi une formation de juriste mais trouvera sa vocation ailleurs. Il a développé la maladie de la graphomanie et a fini par écrire sa première histoire après avoir passé presqu’un mois d’été alité dans sa chambre.

Il a pu apprendre l’écriture de scénario grâce aux aides de Vincent Mellili, sous le regard de Hassan Leghzouli et de Emmanuel Sardou et sa rencontre la plus déterminante avec son producteur Nabil Ayouch, la seule personne qui a cru en lui en produisant tous ses court-métrages, ses spots, ses films, son clip, ses travaux de commandes.

 

 

Réalisateur

2002 : Géométrie Du Remords (court métrage)

2005 : Lunatika (court métrage)

2007 : L'os de fer (téléfilm)

2003 : Terminus des anges

2011 : The End

2011 : Android (court métrage)

2013 : C'est eux les chiens...

Scénariste

Hisham Lasri est scénariste de toutes ses réalisations.

 

2006 : Tizaoul d'Hicham Ayouch

2007 : Tissée de mains et d'étoffe d'Omar Chraibi

Hassan et Morkos

Réalisé : Rami Imam – Egypte 2009 2h45 VOST F

Avec : Adel Imam, Mohamed Imam, Omar Sharif

Le Musulman Hassan Al Attar (Omar Sharif) et le théologien chrétien Morkos Abdel Shahid (Adel Imam) viennent d'échapper de peu à un attentat. Ayant trouvé refuge dans un quartier populaire du Caire, ils sont contraints, pour survivre, d'échanger leurs indentités. Chacun va désormais vivre la vie de l'autre...

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Biographie

Ramy Emam est né le: 25 Novembre 1974

Rami Imam est un réalisateur égyptien. Il est né en 1974 et est diplômé du département de théâtre de l'Université américaine du Caire en 1999. Il a ensuite travaillé en tant que metteur en scène, de rejoindre plus tard, son père Adel Imam dans la pièce à succès "Body Guard". Ensuite, il a commencé à réaliser des films, en commençant par «Amir El Zalam" (Prince of Darkness), puis "Hassan wa Morqos" et "Booha". Il a également réalisé plusieurs séries télévisées, dont "Ayza Atgawez" (je veux me marier), "Ferqet Najy Atalla" (Squad Najy Atalla) et «Al Arraf" (le devin).

Les chevaux de Dieu

Réalisé par Nabil Ayouch 2012 France Maroc Belgique – 1h 55 VOST F

Avec Abdelhakim Rachid, Abdelilah Rachid, Hamza Souideq

Yassine a 10 ans lorsque le Maroc émerge à peine des années de plomb.  Un père dépressif, un frère à l'armée, un autre presque autiste et un troisième, Hamid, petit caïd du quartier . Quand Hamid est emprisonné, Yachine enchaîne les petits boulots. Pour les sortir de ce marasme , Hamid, une fois libéré et devenu islamiste radical pendant son incarcération, persuade Yachine et ses copains de rejoindre leurs "frères". L'Imam Abou Zoubeir, chef spirituel, entame alors avec eux une longue préparation physique et mentale. Un jour, il leur annonce qu'ils ont été choisis pour devenir des martyrs…

Il y aura dix ans, le 16 mai prochain, que des attentats terroristes frappaient le coeur de Casablanca. Depuis on a tout entendu sur l'islam radical. En revenant sur ces événements, Les Chevaux de Dieu apporte du nouveau. C'est le portrait d'une bande de gosses vivant dans le bidonville de Sidi Moumen, d'où venaient les kamikazes de 2003. Ils jouent au foot, rêvent d'ailleurs et d'amour, et on est avec eux tout de suite. Dans une proximité étonnante. Eclairante aussi.

Le réalisateur Nabil Ayouch sait instiller dans son film une mythologie universelle de la jeunesse. Les garçons qu'il suit se battent comme des enfants, puis deviennent des petits durs, à l'âge où la JOLIE FILLE d'à côté apparaît soudain comme une déesse, où la moindre bravade se veut héroïque. Une mise en scène agile accompagne l'élan de ces personnages, qui frôlent l'errance sans jamais perdre leur ingénuité. Même quand ils se font « chevaux de Dieu », soldats martyrs dans une guerre qui doit leur offrir un paradis peuplé de femmes, ils gardent une innocence.

Devenus de jeunes hommes, ils veulent prendre leur vie en main pour réparer les manques d'une enfance démunie, et trouvent sur leur chemin des extrémistes pressés de leur montrer une voie — qui débouchera sur le néant et la dévastation. Tout en analysant le processus de l'endoctrinement, le film se garde des discours et s'attache à la description précise du quotidien. C'est la vérité de ces vies que veut retenir ­Nabil Ayouch. La simplicité expressive du film le rend aussi accessible, et c'est important, au public jeune. —

Frédéric Strauss Télérama

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Biographie

Après trois années de cours de théâtre, Nabil Ayouch s'oriente vers la réalisation. Il débute par la publicité en 1992 et la même année signe son premier court-métrage Les pierres bleues du désert avec Jamel Debbouze, suivent deux autres court-métrages en 1994 et 1996, tous largement primés dans divers festivals internationaux. En 1997, il réalise son premier long-métrage Mektoub qui remporte un énorme succès au Maroc et qui sera le premier film à représenter le Maroc à l'Académie des Oscars.

Il réalise son deuxième film en 2000, Ali Zaoua prince de la rue, l'histoire émouvante d'enfants sans abris confrontés à la violence de la rue, et qui, après le meurtre de leur camarade Ali, cherchent "l'île aux deux soleils" où il avait tant rêvé de s'échapper, pour l'y enterrer. Avec ce nouveau long-métrage, Ayouch représente une fois de plus le Maroc dans la course aux Oscars. Fort de ses succès, il poursuit sa carrière avec Une minute de soleil en moins, en 2003.

Le cinéaste revient quatre ans plus tard au cinéma, avec Whatever Lola Wants, où il suit le parcours d'une danseuse orientale qui rêve d'apprendre auprès de son modèle, l'hypnotique Ismahan, jouée par Carmen Lebbos. Il s'attèle ensuite à un documentaire, My Land, qui donne la parole aux exilés palestiniens, expulsés de leurs PROPRES villages lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Nabil Ayouch se fait à nouveau l'ambassadeur du Maroc aux Oscars avec Les Chevaux de Dieu en 2012, qui traite un thème tristement actuel, celui de la radicalisation religieuse d'un jeune marocain et de son impact sur sa famille. Il réalise ensuite son septième long-métrage, Much Loved, sur les prostituées de Marrakech. Malgré une reconnaissance internationale avec notamment une sélection au Festival de Cannes dans la Quinzaine des réalisateurs, le film est violemment critiqué puis censuré au Maroc, car il comporte, selon le gouvernement, "un outrage grave aux valeurs morales".

Le secret de chanda

Réalisé par Oliver Schmitz Afrique du sud, Allemagne 2010 VOST F 1h46

Avec  Khomotso Manyaka, Lerato Mvelase, Harriet Manamela

Dans la poussière d’un township proche de Johannesburg, Chanda douze ans, découvre à la mort de sa sœur à peine née, qu’une rumeur enfle dans le voisinage, détruit sa famille, et pousse sa mère à fuir. Devinant que ces commérages se nourrissent d’a priori et de superstition, Chanda part à la recherche de sa mère et de la vérité…

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Par Thomas Sotinel Le monde

"Le Secret de Chanda" est (...) un film militant qui n'a pas honte de sa vocation pédagogique. Oliver Schmitz a suffisamment de métier et de confiance dans le cinéma pour que son histoire simple et tragique ne se réduise pas à un tract. Il filme avec clarté et sensibilité cet espace mal défini qui ressemble tantôt à un enfer urbain, tantôt à un village qui aurait trop vite grandi.

Par Cécile Mury Télérama

"Le Secret de Chanda" est une parabole sur le sort de tous les "orphelins du sida" livrés à eux-mêmes. C'est aussi une plongée dans le quotidien violent et instable des townships, où l'émeute n'est jamais loin, où les gamines se prostituent pour quelques sous.

Biographie

Oliver Schmitz (né en 1960) est un sud-africain réalisateur et scénariste.

Son film Mapantsula a été projeté dans la section Un Certain Regard section au Festival de Cannes 1988. [1] Son Film 2010 Vie, Above All a également été projeté dans la section Un Certain Regard section au Festival du Film de Cannes 2010 et il a été sélectionné comme le Sud l'entrée de l'Afrique pour le Meilleur film en langue étrangère aux Oscars 83e. [2] Il a fait la liste des nominations annoncées en Janvier 2011.

 

 

Timbuktu

Réalisé par Abderrahmane Sissako 2014 France mauritanie 1h37 VOST francais

Avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane  mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi.

Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée.

Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

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Biographie

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l'exil, le déplacement. Il peint l'Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d'État du Cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s'installe en France. En 1994, Il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre. En 1999, lors de la 9e édition de ce même festival, il reçoit le Prix du meilleur long métrage pour La Vie sur terre, tourné l'année précédente.

Abderrahmane Sissako est, avec Ousmane Sembène, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo ou Djibril Diop Mambety, l'un des rares cinéastes d'Afrique Noire à avoir obtenu une notoriété internationale.

Il est également conseiller culturel pour le chef d'état mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Abderrahmane Sissako est aussi président de la Ciné Fabrique, une école de cinéma et de multimédia basée sur Lyon.

Filmographie[modifier | modifier le code]

1989 : Le Jeu (35mm, 23 minutes), travail de fin d'études. Situé dans le désert mauritanien et tourné au Turkménistan.

1993 : Octobre (35mm, 37 minutes), tourné dans la banlieue de Moscou. (Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, Prix du meilleur court métrage au 3e Festival du cinéma africain de Milan).

1995 : Le chameau et les bâtons flottants (vidéo, 6 minutes) d'après Jean de La Fontaine. Adaptation tournée en Mauritanie.

1996 : Sabriya (vidéo, 26 minutes), dans la collection initiée par Arte, African Dreaming. L'action est située en Tunisie.

1997 : Rostov-Luanda (vidéo, documentaire de 59 minutes. Dans le cadre de Documenta X Kassel). Sur un ancien guérillero de la guerre pour la libération de l'Angola, qu'Abderrahmane Sissako avait rencontré seize ans plus tôt, à Moscou. (Prix de la meilleure vidéo au 8e Festival du cinéma africain de Milan)

1998 : La Vie sur terre (35mm, 67 minutes) (Prix du meilleur long métrage au 9e Festival du cinéma africain de Milan et Mention spéciale du jury au 16e FESPACO en 1999), tourné au Mali dans le village de son père.

2002 : En attendant le bonheur (Heremakono) (35mm, 90 minutes) (Grand prix-Étalon de Yenenga au 18e FESPACO en 2003), inspiré au cinéaste par son bref retour en Mauritanie en 1980.

2006 : Bamako, Grand prix du Public des Rencontres du Festival Paris Cinéma, Prix du Film du Conseil de l'Europe (2007), chanson du film interprétée par Oumou Sangaré

2014 : Timbuktu (ou Chagrin des oiseaux) Sélection officielle Festival de Cannes 2014.

 

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