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Kamerun ! La guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948 - 1971)

kamerunQuarante ans jour pour jour après l’exécution d’Ernest Ouandié, dernier grand leader de la résistance armée kamerunaise, la guerre du Cameroun, peu connue, fera l’objet d’une conférence, d’un débat, et de la projection du film "Contre censure" (25 mn) d’Alain d’Aix, d’après Main basse sur le Cameroun, de Mongo Beti (F. Maspero Editions, réédition La Découverte 2010)

Pendant plus de quinze ans, de 1955 à 1971, la France a mené au Cameroun une guerre secrète. Une guerre coloniale, puis néo coloniale, qui a fait des dizaines de milliers de morts, peut-être davantage. Une guerre totalement effacée des histoires officielles.

Pendant quatre ans, les auteurs ont enquêté en France et au Cameroun. Ils ont retrouvé de nombreux témoins : militaires français et camerounais, combattants nationalistes, rescapés des massacres... Dans les archives, ils ont consulté des milliers de documents et fait d’étonnantes trouvailles. Ils racontent comment furent assassinés, un à un, les leaders de l’UPC et ils montrent comment l’administration et l’armée françaises, avec leurs exécutants locaux, ont conduit pendant des années une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc.

Plus de cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, cette histoire reste d’une brûlante actualité. Car c’est aussi celle de la naissance de la Françafrique, fruit du consensus colonial de la IVe République, puis de la diplomatie secrète de la Ve République. C’est l’histoire, enfin, d’un régime « ami de la France » en guerre perpétuelle contre son propre peuple : après vingt-deux ans de dictature sous Ahmadou Ahidjo et près de trois décennies de déliquescence sous Paul Biya, les Camerounais rêvent toujours d’indépendance et de démocratie.

Les auteurs

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Thomas Deltombe : essayiste et journaliste indépendant. Il a notamment écrit "L’Islam imaginaire. La construction médiatique de l’islamophobie en France (1975-2005)" (La Découverte, 2005) et coordonné "Au nom du 11 septembre... Les démocraties à l’épreuve de l’antiterrorisme" (avec Didier Bigo et Laurent Bonelli, La Découverte, 2008).

Manuel Domergue : journaliste au mensuel Alternatives économiques et militant associatif.

Jacob Tatsitsa : enseignant, est doctorant en histoire à l’université de Yaoundé.

Editions La Découverte, paru le 6 janvier 2011

Avec Survie et Les Amis du Monde Diplomatique

Salle Risset - Kursaal, 10 novembre à 20:00.

Une Éducation Algéroise

une-education-algeroise1950. Alger vit sous le soleil de l'insouciance. La plage, les sardines grillées, les kémias le soir dans les bistrots populaires de Bab-El-Oued. Et puis, descendant de ces terrasses en cascades, le parfum subtil du jasmin qui flotte dans les ruelles étroites et sinueuses de la Casbah. Dans cette torpeur naît un amour éblouissant entre un couple d'adolescents. L’innocence de leur jeunesse, la spontanéité de leurs élans l'un vers l'autre sont servis par ce décor où la mer et le ciel se confondent. Survient la guerre. Progressivement, la peur envahit les rues. Les attentats sont quotidiens. On craint pour sa vie, pour celle de sa famille, celle de ses amis. Pour nos deux amoureux, le chemin qui mène l'un vers l'autre est jalonné d'embûches. Mais quand on aime au-delà de tout entendement, on est capable de braver tous les dangers. Une Éducation Algéroise est un roman pétri de cette truculence méditerranéenne où les rires succèdent aux larmes, rejoignant ainsi ces moments fabuleusement tragiques qu'ont vécus les peuples de cette région du monde. Un "Roméo et Juliette" algérois.

Date de parution : 13/01/2011
Éditeur : Éditions Encre d'Orient
EAN : 9782362430176

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Mustafa Haciane, dramaturge et journaliste d’origine algéroise, aborde ses écrits en trempant sa plume dans ce quotidien parsemé de joie et de souffrances. Citoyen des deux rives de la Méditerranée, nourri dès l’enfance aux deux cultures avec pour modèles littéraires des écrivains de dimension universelle comme Mouloud Féraoun, Mouloud Mameri, Albert Camus et Jean-Paul Sartre, il n’oublie pas ses racines même s’il vit aujourd’hui loin de sa ville natale. Il n’oublie pas non plus qu’un cordon ombilical le lie à ces deux peuples de France et d’Algérie qui, un temps, ont partagé le même destin souvent avec enthousiasme et sincérité. Né en Algérie, ancien journaliste à Jeune Afrique et à France trois, il réside à Besançon, où il même une vie active et militante.

Du même auteur :
« À QUOI BON FIXER LE SOLEIL » (Pièce de Théâtre créée au Théâtre de l’Atelier de Genève. Éditée par la SNED. Alger).
« LES ORPHELINS DE L’EMPEREUR » (Théâtre. Editée par la SNED. Alger.)
« QUAND MEURENT LES CIGALES » (Roman. Éditions PubliSud. Paris.)

Salle Risset - Kursaal, 10 novembre à 18:00.

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