Edito de Yasmina Khadra
Je me réjouis de l’initiative du festival des cinémas d’Afrique de Besançon « Lumières d’Afrique » qui va permettre, au travers du focus du cinéma algérien prévu pour cette 9° édition, de découvrir la diversité et la qualité du 7° art développé en Algérie depuis tant de décennies.
Le centre cultuel Algérien de Paris s’associe pleinement à ce projet dans la ville natale des frères Lumière et de Victor Hugo qui devrait permettre, avec les nombreux films présentés dont « le vent des Aurès » dans la section « mémoires d’Afrique », de voir ou revoir des grands moments de cinéma.
Je n’oublie pas non plus le lien étroit de Besançon avec Germaine Tillon qui a tant fait pour l’Algérie et qui a décidé de léguer ses archives personnelles sur le camp de Ravensbrück au Musée de la Résistance et de la Déportation de la Ville de Besançon . Une exposition lui est consacrée durant le festival.
Je tiens enfin à saluer chaleureusement mes 35.000 compatriotes de la circonscription consulaire de Besançon et les inciter fortement à promouvoir les cultures d’Algérie en terre de comté.
Edito de Jean-Louis Fousseret & Yves-Michel Dahoui
La Ville de Besançon est très heureuse d‘apporter son soutien à cette nouvelle édition du festival Lumières d’Afrique qui accorde une place importante au cinéma des pays du Maghreb avec la projection de dix films retraçant l’histoire du cinéma algérien depuis l’indépendance et la soirée proposée par l’Institut Lumière de Lyon autour de documents cinématographiques anciens sur l’Afrique du Nord. Ce « coup de projecteur », parrainé par le Centre Culturel Algérien de Paris, permettra au public de découvrir une production injustement méconnue.
Comme chaque année, le festival portera une attention toute particulière au jeune public avec Afri-Mômes, un programme spécialement dédié aux plus jeunes, et un repas « lumières d’Afrique » dans les cantines scolaires de la ville, le 12 novembre.
Nous tenons à rendre un hommage appuyé à tous les militants qui, au sein de l’Association pour la Promotion des Arts et des Cultures d’Afrique, œuvrent à l’organisation de ce festival et tout particulièrement à son Président, Gérard Marion, aux membres actifs de l’association et à tous les bénévoles qui se joignent à eux pour que cet événement culturel et artistique soit également une fête de l’Afrique à Besançon, populaire, joyeuse et conviviale.
Edito de Marie-Guite Dufay
Je suis particulièrement heureuse d’associer la Région Franche-Comté à la 8ème édition du festival « Lumières d’Afrique » de Besançon qui, une nouvelle fois, permettra de mettre en valeur une création cinématographique méconnue et peu diffusée, cette année étant plus particulièrement consacrée au cinéma algérien.
Ce festival est devenu au fil de ses éditions une véritable vitrine du cinéma africain, alliant à la présentation du travail de réalisateurs, souvent confrontés à de nombreux problèmes politiques et économiques, la possibilité du débat avec les cinéphiles francs-comtois et les passionnés de ce continent. Je tiens donc à saluer le travail des bénévoles de l’association pour la Promotion des Arts et Cultures d’Afrique, qui favorisent ainsi le décloisonnement des cultures et nous sensibilisent aux richesses culturelles et artistiques d’Afrique.
Cette année encore et pour la troisième fois, la Région s’associe à ce festival également dans le cadre de l’opération « Lycéens et apprentis au cinéma », par la programmation de séances pour les jeunes francs-comtois et la mise en place d’un « Jury Lycéens et apprentis au cinéma, Région Franche-Comté ». Des jeunes volontaires vont ainsi découvrir les 10 films de la compétition et attribuer leur Prix, passant du statut de spectateurs à celui d’acteurs de la vie locale.
Bienvenue en Franche-Comté aux professionnels africains. Je souhaite à toutes et tous des projections enrichissantes et des échanges fructueux.
Les Lumières sont de retour à Besançon !
C’est un instant que le festival attendait depuis de nombreuses années, permettre, dans la ville natale de Louis et Auguste Lumière, la présentation des premiers films qu’ils ont commandés tournés sur le continent africain. L’Institut Lumière de Lyon a accepté de venir présenter une partie de ces trésors lors d’une séance spéciale. Cette soirée sera aussi l’occasion de voir à Besançon pour la première fois dans son intégralité le film N° 12 du catalogue des frères Lumière intitulé "baignade de nègres" et qui montre les premières images de Noirs au cinéma.
L’édition 2009 voit des nouveautés avec une expérience originale au CDN en partenariat avec le Cylindre pour une soirée ciné concert, un documentaire suivi de la prestation de Pedro Kouyaté, jeune artiste malien.
2009 c’est aussi l’intuition des écrans blancs renforcée avec trois partenaires, différents, engagés, présents sur Besançon qui chacun à sa manière a des liens étroits et culturels avec l’Afrique.
2009 c’est pour la première fois un focus pays. Il était légitime, avec la forte population présente et des liens étroits avec la représentation consulaire à Besançon de démarrer par l’Algérie. 8 films retraçant la production depuis les Indépendances sont proposés ainsi que la section « mémoire d’Afrique ».
2009 c’est encore la création du premier jury international sur le festival. Un jury Signis composé de trois membres qui vont partager avec le public bisontin les émotions du festival et remettre le prix Signis à l’un des films de la compétition.
Le festival ne pourrait exister sans l’engagement de bénévoles passionnés qui oeuvrent au quotidien pour faire partager leurs passion et conviction que les 58 états indépendants d’Afrique peuvent avoir une place de choix à Besançon, en Franche-Comté pour sortir des images alarmistes et des clichés réducteurs.
A toutes et à tous bon festival 2009 !