Le Mot de Daniel Maximin
Le festival des cinémas d’Afrique de Besançon « Lumières d’Afrique », labellisé dans le cadre de l’année des outre-mer, a réussi à associer nos amis des îles présents dans la ville natale des frères Lumière et de Victor Hugo qui devrait permettre, avec les propositions variées autour de la danse, du chant, des lectures de textes et la cuisine de mieux percevoir ces cultures variées et inventives. C’est la seule manifestation labellisée en Franche-Comté !
Je me réjouis de l’initiative du festival qui va permettre, au travers de sa transversale sur les outre-mer de découvrir ou redécouvrir deux films majeurs qui abordent l’histoire de la Martinique avec Rue Case nègre et Aliker.
Je n’oublie pas non plus l’exposition présentée « Minorité visible, cinéma invisible » de Samuel Nja Kwa qui présente des très beaux portraits de comédiens et acteurs des outre-mer. Ils sont souvent présents sur nos écrans sans que nous ayons connaissance de ce lien étroit avec les outre-mer.
L’Afrique à beaucoup compté dans le modelage des cultures des outre-mer et l’hommage à Aimé Césaire dans une précédente édition du festival avec une lecture du discours colonial d’Aimé Césaire apportait déjà cet éclairage.
Je souhaite à toutes les bisontines et les bisontins et nos amis des outre-mer présents en Franche-Comté un très bon festival 2011
Daniel Maximin
Commissaire en charge de l'année de l'Outre-mer
Le Mot du Directeur du Festival
Un festival au cœur de l’actualité !
Nous avons tous été touché par les révolutions spontanées menées par des jeunes fougueux et volontaires en Tunisie et en Égypte au printemps dernier. « Révolution de jasmin », « printemps arabes », le nord du continent africain est bien en marche avec l’histoire…
Dans d’autres lieux les démocraties chancellent et après 50 ans d’indépendance, il semble que l’âge de raison arrive avec une réelle volonté de prise en main par les peuples.
Le festival ne pouvait pas rester insensible à ces mouvements et ne pas permettre de voire et entendre des instants captés par des jeunes réalisateurs au cœur de l’action
Le festival ne pouvait pas non plus passer à coté d’une création riche, dense et variée qui va permettre – au travers des 10 longs-métrages en compétition, des 15 documentaires et des 6 courts-métrages présentés – une palette de grande qualité.
Le festival ne pouvait pas nous plus passer sous silence le 50° anniversaire du 17 octobre 1961, journée noire à Paris pendant laquelle des algériens ont été massacrés au cours d’une manifestation pacifique.
Le festival fait aussi le lien avec nos amis des iles en cette année des outremers.
Enfin le festival soutient le nouveau cinéma marocain, inventif et audacieux avec trois films proposés dont deux en compétition.
Nous vous laissons découvrir une programmation pointue et exigeante qui permettra aussi la mise en avant des talents bisontins grâce au partenariat nouveau avec le musée des beaux arts de Besançon et un concert original de Fayçal Salhi dan salle des Courbets.
Les rendez-vous sont nombreux, denses, aussi pour le jeune public, les amateurs de musique et les photographes,
Une édition portée encore par des bénévoles avec la confiance de très nombreux partenaires.
Nous faisons le vœu que les « Lumières » du grand continent africain continent à briller à Besançon.
Gérard Marion
Président de l’APACA et Directeur du Festival
Le Mot du Maire de Besançon
Ces Lumières qui viennent d’Afrique
Un Festival d’aujourd’hui qui sait aussi se pencher sur l’histoire, sans être pour autant donneur de leçons.
Un Festival inventif, avec ses nouvelles sélections, ses nouvelles compétitions « pacifiques », ses nouveaux lieux et partenaires, comme, cette année le Musée des Beaux Arts et d’Archéologie.
Un évènement pour Besançon et la Région, avec plus de 40 films présentés, provenant de 24 pays, ainsi « Lumières d’Afrique 2011 » confirme son importance ici, et prend définitivement sa place dans la cour des grands, au niveau national et international.
Je voudrais remercier toute l’équipe de l’APACA pour la qualité de son travail, pour sa recherche permanente de découvertes artistiques et pour sa contribution essentielle qui nous encourage à porter un regard ouvert et généreux sur un monde en mouvement.
Jean-Louis Fousseret
Maire et Président du Grand Besançon.
Le Mot de la Présidente de la Région Franche-Comté
C’est une 11ème édition très riche qui se profile pour le festival Lumières d’Afrique : invitation à la découverte des cultures et de l’histoire du continent Africain ; des modes de vies et des difficultés grâce à des films et des documentaires souvent très courageux.
Une édition qui sera pleinement ancrée dans son temps, avec d’une part un retour sur les évènements du printemps arabe et d’autre part un hommage particulier pour les 50 ans du 17 octobre 1961. Lumières d’Afrique réservera en outre une place particulière cette année aux outres mer.
L’Afrique a été pendant trop longtemps un simple continent décor pour les films américains et européens puis a progressivement offert au monde des créations généreuses et engagées, des peintures sociales parfois sans concessions sur des thématiques fortes comme par exemple la condition des femmes. Un cinéma dont la distribution reste encore délicate, que Lumières d’Afrique a le grand mérite de valoriser avec passion.
En visant tous les publics, cinéphiles ou non, les jeunes également au travers du festival jeune public « afri-mômes » qui se déroule parallèlement à Lumière d’Afrique, mais aussi avec le lien qui a été créé par le dispositif régional « Lycéens et apprentis au cinéma », Lumières d’Afrique contribue à créer des ponts entre les cultures et entre les hommes. Le Conseil Régional est donc fier d’être partenaire de cet évènement, que je souhaite plein de plaisir et de découvertes pour tous les spectateurs.
Marie-Guite Dufay
Présidente de la Région Franche-Comté