Le Mot du Directeur du Festival
- Écrit par Gérard Marion, Président de l’APACA et directeur du festival
Un festival au cœur de l’actualité !
Nous avons tous été touché par les révolutions spontanées menées par des jeunes fougueux et volontaires en Tunisie et en Égypte au printemps dernier. « Révolution de jasmin », « printemps arabes », le nord du continent africain est bien en marche avec l’histoire…
Dans d’autres lieux les démocraties chancellent et après 50 ans d’indépendance, il semble que l’âge de raison arrive avec une réelle volonté de prise en main par les peuples.
Le festival ne pouvait pas rester insensible à ces mouvements et ne pas permettre de voire et entendre des instants captés par des jeunes réalisateurs au cœur de l’action
Le festival ne pouvait pas non plus passer à coté d’une création riche, dense et variée qui va permettre – au travers des 10 longs-métrages en compétition, des 15 documentaires et des 6 courts-métrages présentés – une palette de grande qualité.
Le festival ne pouvait pas nous plus passer sous silence le 50° anniversaire du 17 octobre 1961, journée noire à Paris pendant laquelle des algériens ont été massacrés au cours d’une manifestation pacifique.
Le festival fait aussi le lien avec nos amis des iles en cette année des outremers.
Enfin le festival soutient le nouveau cinéma marocain, inventif et audacieux avec trois films proposés dont deux en compétition.
Nous vous laissons découvrir une programmation pointue et exigeante qui permettra aussi la mise en avant des talents bisontins grâce au partenariat nouveau avec le musée des beaux arts de Besançon et un concert original de Fayçal Salhi dan salle des Courbets.
Les rendez-vous sont nombreux, denses, aussi pour le jeune public, les amateurs de musique et les photographes,
Une édition portée encore par des bénévoles avec la confiance de très nombreux partenaires.
Nous faisons le vœu que les « Lumières » du grand continent africain continent à briller à Besançon.
Gérard Marion
Président de l’APACA et Directeur du Festival