Écrans blancs
Les écrans blancs sont des espaces de militance laissés, durant le festival, à des associations bisontines en lien étroit avec le contient africain. C’est l’occasion de rencontrer et d’échanger avec des acteurs de terrain, pour comprendre et soutenir leurs actions. Il y a toujours des échanges riches à l’issue des projections.
Écran blanc à Physionoma
Dimanche 10 novembre à 15 h. • Salle Ory
Rééducation des séquelles du noma : Les clés du sourire
Réalisé par PhysioNoma (Lison Amiot à la prise d'images et au montage) • France, 2013 • 8 min 30.
Plusieurs années de travail, rencontres et progrès avec les enfants victimes du Noma.
Écran blanc à Alimenterre
Mercredi 13 novembre à 18 h • Centre diocésain • Dans le cadre de la campagne Alimenterre coordonnée par le Comité Français pour le Solidarité Internationale (CFSI) et mise en œuvre par 600 acteurs régionaux et locaux formant le réseau Alimenterre, en présence de membres du Réseau franc-comtois RéCiDev.
Nouadhibou : les poissons ne font pas l'amitié
Réalisé par François Reinhardt • France • 2011 • 26 min
Dans le port de Nouadhibou, des milliers de pêcheurs artisans sont confrontés à l’épuisement des ressources et doivent prendre de plus en plus de risques pour rapporter du poisson. De gros chalutiers industriels européens capturent d’énormes quantités de poissons dans le cadre du plus gros contrat de pêche au monde. Mais un nouvel acteur apparaît, la Chine, qui séduit de plus en plus le gouvernement mauritanien, parce qu’elle réalise des investissements. Mais cela n’arrange pas les affaires des pêcheurs artisans…
Écran blanc à Terre des Hommes
Jeudi 14 novembre à 18 h • Centre diocésain • Projection-débat en présence de Elsa Fèvre, chargée de mission Afrique de Terre des Hommes France.
La part des femmes
Réalisé par Félix Vigné • France, 2013 • 52 min
La part des femmes traite de la question de la condition féminine en Afrique de l’Ouest. Il entrecroise le parcours de cinq femmes représentatives du changement socio-culturel qui s’opère actuellement sur le continent. Loin de présenter cinq « success stories », ce film met en avant des itinéraires de femmes parsemés d’obstacles et de réussites. Seules ou à travers le collectif, ces femmes ont su dépasser l’ordre établi pour trouver une place dans la société. C’est grâce à leur réussite professionnelle, leur courage et leur volonté qu’elles ont su conquérir leur autonomie, prouvant aux hommes, aux femmes et à toute la société qui les entoure que la femme africaine mérite une place juste, durablement.
- Rose-Chantal, restauratrice de rue à Ouagadougou (Burkina Faso) ;
- Élise, agricultrice dans le nord du Togo ;
- Soussoulé, mécanicienne à Lomé (Togo) ;
- Rakiéta, agricultrice à Nabitenga (Burkina-Faso) ;
- Kossiwa, charcutière et éleveuse de porcs à Kara (Togo).
Ces femmes sont désormais autonomes, au moins financièrement. Mais le combat pour l’autonomisation des femmes africaines n’en est pas pour autant terminé. D’une part, elles soutiennent les autres femmes pour qui elles font figure d’exemples ; d’autre part, elles voient désormais s’offrir à elles les nouveaux défis de la femme moderne : se faire accepter en tant que femme émancipée dans un environnement encore hostile à leur autonomie.
Ce film apporte un regard plein d’espoir sur une société africaine en pleine mutation.