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Ibrahim

Réalisé par Samir Guesmi

Avec Abdel Bendaher, Samir Guesmi, Luàna Bajrami
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.

La vie du jeune Ibrahim se partage entre son père, Ahmed, écailler à la brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami du lycée technique, Achille, plus âgé que lui et spécialiste des mauvais coups. C’est précisément à cause de l’un d’eux que le rêve d’Ahmed de retrouver une dignité se brise lorsqu’il doit régler la note d’un vol commis par son fils et qui a mal tourné. Les rapports se tendent mais Ibrahim décide alors de prendre tous les risques pour réparer sa faute...

Biographie

Samir Guesmi 

Samir Guesmi, né le 7 octobre 1967 à Paris, est un acteur français.

Né à Paris en 1967, il a grandi au sein d'une famille d'immigrés algériens de huit enfants, avec un père ouvrier de chantier et une mère assistante maternelle. Élève médiocre à l'école, le théâtre a donné un sens à son existence, comme il le racontait en 2016, au média The Times Of Israel : "Il y avait un cours de théâtre près de chez mes parents, où nous vivions, dans le 13ème arrondissement à Paris. Dans le quartier de la Butte-aux-Cailles il y avait vraiment des gens de tous âges qui traînaient devant et je ne savais pas ce que c’était. Un jour je me suis arrêté et je suis entré à l’intérieur. J’ai découvert un cours d’art dramatique. Je m’y suis posé, et pour moi la vie a commencé. Déjà d’être avec des gens venus de tous horizons sociaux et culturels pour la même envie, le théâtre…"

Après avoir effectué une formation d'acteur au Studio Pygmalion, puis au Théâtre-école Tania Balachova et au Théâtre École de Belle de Mai à Marseille. Au théâtre, il a joué notamment sous la direction de Jean-Christian Grinevald, Bernard Bloch, Georges Lavaudant, Stéphane Muh, Claude Alice Peyrotte, Frédéric Bélier-Garcia et Mohamed Rouabhi. Samir Guesmi s'est lancé à corps perdu dans cette passion, et a très vite trouvé le chemin des plateaux de cinéma, Samir reçoit en 1996, pour le long-métrage Malik le maudit, le prix Michel-Simon et le prix d'interprétation au festival du film d'Amiens. Après cela, il multiplie les apparitions marquantes au cinéma (RRRrrr !!!, Ne le dis à personne, Adieu Berthe, Un conte de Noël…), tout en continuant de s'illustrer au théâtre.
En 2007, Alain Gomis lui confie son premier grand rôle dans Andalucia.

En 2011, il est l'amoureux de jeunesse de Noémie Lvovsky dans Camille redouble, rôle qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle. En 2017, aux côtés de Kad Merad et d'enfants non acteurs, il s'illustre en professeur d'un collège dans La Mélodie de Rachid Hami. À la télévision, on a pu notamment le voir camper un trafiquant de drogue dans la saison 2 d'Engrenages, tenir l'un des rôles forts de la série Les Revenants et, en 2015, faire partie du casting de la série Nina.

Il a réalisé en 2007 le court métrage C'est dimanche et, en 2020, un premier long métrage Ibrahim qui obtient le prix du meilleur film au Festival d’Angoulême.

 

Le gendarme d’Abodo

Réalisé par Anton Vassil

Avec Michel Gohou, Ambassadeur Agalawal, Ray Reboul
2019 – Cote d’Ivoire – 2h – VOSTF

Le gendarme Gokou mène une vie paisible dans un village à la frontière entre le Ghana et la Côte d’Ivoire où il dépouille toutes les voitures qui passent. Mais le jour où il tombe accidentellement sur la voiture du ministre de la Défense, il est muté dans le quartier le plus chaud d’Abidjan: Abobo. Devant faire équipe avec le fils illégitime du président de la République française écarté des missions sensibles, il va devoir prouver qu’il est un vrai gendarme.

Michel Gohou, l'homme qui fait rire les Ivoiriens et leurs voisins

Après le racket de trop à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, l'adjudant chef Gokou, alias Michel Gohou que l'AFP surnomme désormais le "Louis de Funès africain", se retrouve parachuté à Abobo, l'un des quartiers les plus populaires de la capitale ivoirienne. Il doit bientôt faire équipe avec un collègue français, le fils illégitime du président de la France, incarné par l'acteur Ray Reboul. Sa dernière lubie : démanteler une cellule terroriste. Rien de mieux donc que la Côte d'Ivoire qui, jusqu'à preuve du contraire, ne compte pas de terroristes pour réaliser ce fantasque projet. Anton Vassil filme ce duo de bras cassés lâché à Abobo et qui va se retrouver dans de drôles de situations. Le cinéaste s'est entouré de deux co-scénaristes ivoiriennes pour écrire "Le Gendarme de Abobo". "On a beaucoup ri en écrivant les scènes", se souvient le réalisateur.

"Je savais que le film allait bien marcher, mais je ne savais pas à quel point. Le film touche les bonnes notes sur un tas de sujets. Le scénario parle à l'audience, évoque des thématiques qui touchent l'inconscient collectif... C'est un film bien écrit, fait professionnellement et on a de très bons acteurs", confie à franceinfo Afrique Anton Vassil, également co-producteur de la fiction.

Parmi eux, le comédien Michel Gohou qui doit sa popularité, entres autres, à la série ivoirienne "Ma famille", produite par l'actrice ivoirienne Akissi Delta et distribuée au-delà des frontières de la Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens et leurs voisins de la sous-région ne lui résistent plus depuis quelques années déjà. "Le scénario a été écrit sur-mesure pour Michel Gohou. Beaucoup d'Ivoiriens qui ne l'avaient jamais vu jouer un tel personnage à l'écran découvrent à quel point il a du talent", indique Anton Vassil. "Le seul souci que j'avais, c'était la distribution. J'avais peur de ne pas avoir celle que je souhaitais. Mais nous avons été très bien soutenus par le groupe Majestic et j'en suis très content. Lorsque les choses sont faites avec professionnalisme, elles réussissent".

Une comédie sur-mesure qui atteint son public

Pour son précédent film, Laurent et Safi (2015), sorti en Côte d'Ivoire et auquel Michel Gohou participait également, le réalisateur français avait eu moins de chance. "La Côte d'Ivoire est pour moi le centre de l'Afrique francophone en terme d'audiovisuel. C'est un pays qui a toujours été très créatif. Mais le problème de la Côte d'Ivoire, qui était le même dans les autres pays francophones, c'est qu'il n'y avait plus de salles de cinéma". L'arrivée du groupe Majestic a changé la donne.

 "L'émergence d'une salle de cinéma a permis une renaissance du cinéma local, note Anton Vassil. Les gens avaient perdu la culture du cinéma, parce qu'il n'y avait pas eu de salles pendant longtemps dans le pays. En 2014, beaucoup de gens se disaient : 'A quoi ça sert d'aller voir un film, je vais regarder le DVD'. Ils ont désormais repris goût au fait d'aller au cinéma. Ils comprennent qu'un film doit être vu principalement en salle et que tous les autres produits ne sont justement que des dérivés. Le fait d'aller voir un film sur grand écran le dimanche est rentré dans les habitudes des Ivoiriens. Il y a une culture du cinéma qui revient en Côte d'Ivoire et dans toute l'Afrique francophone.Tant qu'on n'a pas ses propres salles, on ne peut pas avoir son cinéma. Maintenant, qu'il y a des salles, on peut faire des choses en Afrique qui ne dépendent plus des subventions extérieures." Et Anton Vassil d'ajouter : "Tout le film a été produit au niveau du casting et sur le plan technique en Côte d'Ivoire".

Une production "made in Côte d'Ivoire" qui fait de l'ombre aux films internationaux, souligne son réalisateur. "Nous sommes maintenant en concurrence avec les films américains qui avaient, jusqu'ici, tendance à dominer le paysage cinématographique", affirme Anton Vassil. A titre de comparaison,"en un mois d'exploitation Le Gendarme de Abobo a rassemblé 15 000 spectateurs alors que Black Panther (succès mondial au box office, NDLR) en a réuni 22 000 au bout deux mois", note Nancy Aka, directrice commerciale et marketing de Majestic Cinéma. "Il y a un réel appetit pour cette catégorie de films (les productions africaines, NDLR) et nous veillons à offrir des produits de qualité".

Le succès de la comédie sur le territoire ivoirien offre de belles perspectives pour une distribution internationale du film, notamment grâce à sa tête d'affiche. "La Côte d'Ivoire a beaucoup exporté ses stars et Michel Gohou est un cas exceptionnel. Vous allez dans n'importe quel village au fin fond du Sénégal, par exemple, tout le monde le connaît. Michel Gohou est une superstar. Si un jour, il y avait un musée Grévin en Afrique, on l'y mettrait. Il fait rire tout le monde". Y compris son metteur en scène. "Pendant, le tournage, j'étais parfois obligé de tourner de nouveau une scène parce que soit on entendait mon rire, soit la caméra bougeait parce que je n'arrivais pas à me retenir." Anton Vassil peut continuer à sourire puisque les cocasses aventures du gendarme Gokou, alias "Le Gendarme de Abobo", risquent encore d'arracher des fous rires à certains.

Biographie

Anton Vassil 

Anton Vassil, de nationalité française, né à Düsseldorf (Allemagne), est un réalisateur et scénariste de longs métrages, documentaires, clips vidéos, et publicités.

Réalisateur de longs métrages et de documentaires politiques et historiques, Anton Vassil réalise son premier long métrage, Marching out of Time , en 1993.

Anton Vassil réalise en 1999 Guderian, un document historique dévoilant les images inédites des intrigues des coulisses militaires du Troisième Reich. En 2001, Anton Vassil met ses efforts à contribution de la lutte contre la "bonne pensée" en réalisant La Dictature de la pensée unique avec la participation d'intellectuels notables dont Jean-François Kahn, Jean Barreau et Guillaume Bigot. D'autres reportages tels que Les Oiseaux dévoilent le côté sensible et poétique du réalisateur.

En 2004, Anton Vassil travaille étroitement avec l'Agence spatiale européenne pour laquelle il écrit ISS Space Agency, une coproduction européenne de long métrage pour le marché audiovisuel international.

Fidèle à ses convictions, trilingue, de nationalité française, né en Allemagne avec 15 ans passés aux États-Unis, avec une maîtrise en communication audiovisuelle de Loyola Marymount University, Anton Vassil écrit et réalise Laurent et Safi, une comédie musicale franco-malienne sortie en salle à Abidjan et à Paris en 2017.

En 2018 il écrit et réalise la comédie Ivoirienne Le Gendarme de Abobo dont la sortie en 2019 dans les salles Ivoiriennes et Africaines a été numéro un du Box Office pendant plusieurs mois.

Filmographie

1993 : Marching out of Time

1999 : Guderian

2000 : La Dictature de la pensée unique

2001 : Les Oiseaux

2004 : ISS Space Agency

2015 : Laurent et Safi (présenté à Lumières d’Afrique)

2018 : Le Gendarme de Abobo

 

Les femmes du pavillon J

Réalisé par Mohamed NADIF

Avec : Assma El Hadrami, Jalila Talemssi, Imane Mechrafi, Rim Fathi, Fatima Attif, Nisrin Erradi, Kenza Fridou
2019 – Maroc – 1h37 – VOSTF

La « maison du bonheur » ! On ne peut trouver de qualificatif plus ironique pour parler des Femmes du pavillon J qui se déroule dans le quartier pour femmes d'un hôpital psychiatrique de Casablanca. Bien que très différent dans son traitement de l’univers sombre dans lequel baigne Vol au-dessus d’un nid de coucou [Milos Forman, 1975], le second long métrage de Mohamed Nadif partage avec son illustre prédécesseur une profonde compassion envers ses protagonistes, incarné(e)s de façon émouvante par une distribution exceptionnelle jouant avec brio les sentiments d’abandon et d’échec éprouvés par leurs personnages. Au travers d’escapades nocturnes en ville avec la complicité d’un personnel infirmier compréhensif, trois patientes font l’expérience de la camaraderie et de la sororité, qui les aident à trouver la force de surmonter leurs blessures psychiques, et pouvoir ainsi espérer retrouver liberté, joie et espoir dans l’avenir.

Biographie

Mohamed Nadif

Comédien de théâtre, metteur en scène, acteur, Scénariste, réalisateur et producteur marocain (AWMAN Productions, Casablanca).

Mohamed NADIF a d’abord affûté ses armes au théâtre, en tant que comédien et metteur en scène, avant d’arriver au cinéma. Après l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle à Rabat (spécialité interprétation), il prolonge sa formation à l’Université Paris-X où il obtient un diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en théâtre et art du spectacle.

Il a aussi tenu des rôles principaux dans plusieurs films et téléfilms.

Il a écrit et réalisé trois courts métrages : « La jeune femme et l’ascenseur » (2005 – 9 min), « La jeune femme et l’Instit » (2007 – 16 min) et « La jeune femme et l’école » (2009 – 10 min). « Andalousie, mon amour ! » (2011) est son premier long-métrage présenté à Besançon au Festival Lumières d’Afrique..

 

Haingosoa

Réalisé par Edouard Joubeaud

Avec Haingosoa Vola, Marina Amagoa, Remanindry
2019 : France – Madagascar – 1h12 VOSTF

Haingo, jeune mère célibataire du sud de Madagascar, ne parvient pas à payer la scolarité de sa fille. Quand une compagnie de danse de la capitale lui propose un contrat à l’essai, Haingo saisit cette chance, quitte sa famille et monte à Tananarive. Elle n’a que quelques jours pour apprendre une danse qui lui est totalement étrangère.

Idée du film

1999, Édouard Joubeaud, se rend pour la première fois à Madagascar. Début d’une longue relation avec cette île-continent, devenue, au fil du temps, un pays de cœur. Il apprend le malgache, étudie l’histoire du pays, y rencontre un vivier d’artistes et y mène des initiatives pour les Nations unies. En 2010, en mission dans le Sud de l’île, il fait la rencontre de Remanindry, musicien-danseur tandroy de renommée internationale, connu pour ses musiques chamaniques transposées des cultes de possession à la scène. De la fascination à l’amitié, les deux hommes lient au fil des ans une relation de confiance jusque dans les sphères familiales devenues alors le berceau d’inspiration du film. Haingosoa se profile en 2015 : Édouard voit en Haingo, fille cadette de Remanindry, le rôle principal de son premier long métrage. De sa complicité avec cette jeune mère malgache se dessinent les contours d’une histoire où le réel invite l’imaginaire à panser un quotidien parfois éprouvant et rendre possible ce désir, si personnel à Haingo en l’occurrence, de vie meilleure.

Mixité fictionnelle et documentaire

Haingosoa s’inscrit dans cette mixité fictionnelle et documentaire, à l’image du cinéma de JeanCharles Hue (Mange tes morts, tu ne diras point, 2014, La BM du Seigneur, 2010) qui suit depuis plus de dix ans une communauté des gens du voyage. Une approche basée sur la fascination d’une communauté, de personnalités fortes au destin fragile, fleurtant souvent avec l’imprévisible et le risque.

Musiques et danses

Le film réunit plusieurs générations de compositeurs et de musiciens malgaches. Remanindry, père d’Haingo, incarne la musique de l’Androy, région aride du Sud de l’île, tandis que la Compagnie RandriaErnest de Tananarive représente à sa façon la danse et la musique des hautes terres d’aujourd’hui. Dadagaby, l’un des compositeurs du film, est quant à lui un monument de la musique malgache. Il est l’auteur de dizaines de chansons splendides connues de tous les Malgaches telles que Ny Voninavoko, Mananjary ou Iza Ireo. Décédé en 2018, pendant le tournage, il a été pour Édouard Joubeaud pendant plus de dix ans une source intarissable d’émerveillement, d’inspiration et de poésie - le film lui est d’ailleurs dédié. La jeune Voara, enfant prodige, reprend deux de ses chansons : Sahondra (accompagnée dans le film par son père à la guitare) et Mananjary. Voara et le groupe PRAL incarnent la jeune génération et apportent, chacun à leur manière, de la grâce à la narration.

Biographie

Édouard Joubeaud 

Édouard Joubeaud connaît sa première expérience de cinéma sur Jacquot de Nantes d’Agnès Varda, film dans lequel il interprète le rôle de Jacques Demy enfant. Il réalise par la suite des œuvres documentaires à Madagascar (Mavokely, Les charbonniers) et produit des créations scéniques en collaboration avec des auteurs de la diaspora malgache telles que Le Prophète et le Président de Raharimanana en 2005.

En 2007, il se rapproche de l’UNESCO et prend en 2012 la direction éditoriale de Femmes dans l’histoire de l’Afrique. Primé en 2014 par ONU Femmes, ce programme vise à mettre en lumière, à travers des bandes dessinées et des films, le rôle de figures féminines dans l’histoire du continent. En 2018, inspiré par l’univers d’une famille du Sud de Madagascar, il réalise son premier long-métrage, Haingosoa.

 

Enterrés

Réalisé par Françoise Ellong

Avec Anurin NWUNEMBOM, Lucie MEMBA BOS, Assala KOFANE, Émy DANY BASSONG,Denis ETOUKA
Décembre 2019 – Cameroun - 1h28

Quatre amis d'enfance approchant la quarantaine se retrouvent grâce à l'initiative du plus vieux d'entre eux, NDEWA 39 ans. Ils ont gardé contact depuis toutes ces années et au bilan de leur vie actuelle, tout va mal.
L'idée de NDEWA : des retrouvailles assez particulières et originales dans un terrain vague isolé, chacun muni d'objets ou symboles importants de cette vie passée qu'ils vont littéralement enterrer afin de songer à de nouvelles perspectives, pour démarrer une vie toute neuve.
Mi surpris mi amusé, tout le monde accepte de jouer le jeu. Un à un, ils se mettent tous et à tour de rôle à déposer ces objets de leur passé dans leurs trous respectifs tout en relatant l'histoire qui les lie à eux.
C'est alors que sans le vouloir, NDEWA s'apprête à enterrer la clé qui va tout faire basculer. Soudain, tout s'arrête net. L'un après l'autre autour de ce cercle, les trois autres se souviennent de l'orphelinat tenu par des religieux dans lequel ils ont tous les quatre grandi.
Mais surtout, ils se souviennent de "DADDY", le prêtre qui dirigeait l'enseigne et qui se servait secrètement de cette même clé pour gagner la confiance des jeunes victimes qu'ils étaient tous, ou presque ...

Biographie

Françoise ELLONG

Née en 1988 à Douala au Cameroun, la scénariste et réalisatrice Bénino-camerounaise Françoise Ellong s'installe à onze ans chez son oncle dans la ville de Brunoy en France. Elle y écrit ses premières histoires et des l'âge de quinze ans jusqu'à sa majorité, participe au Prix du Jeune Ecrivain de Langue Française. Le jury du concours la félicite pour sa nouvelle Journal Intime d'un Meurtrier et la pousse à s'intéresser au scénario,

De dix-huit ans à ce jour, Françoise Ellong écrit et réalise neuf courts métrages primés, une série panafricaine en pré production co-produite par Canal+, enseigne le scénario dans deux écoles à Yaoundé et réalise le film W.AKA qui parcourt une trentaine de pays et remporte sept prix à l'international

Avec « ENTERRÉS », Françoise Ellong signo un deuxième long-métrage très attendu et est en développement de trois autres projets de longs-métrages ainsi qu'une série produite par Wouri Studios

 

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