TILO KOTO, sous le soleil
Réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek
2019 – Tunisie, Sénégal– Documentaire – 1h07 mn – Mandingue, Français, Anglais - STF
Pour le Casamançais YANCOUBA BADJI, le rêve de l’Europe s’arrête brutalement dans le Sud tunisien après avoir tenté quatre fois la traversée de la Méditerranée depuis les côtes libyennes. Un an et demi «d’aventure» sur les routes clandestines où il faillit maintes fois perdre la vie. TILO KOTO, c’est l’histoire d’un homme brûlé dans sa chair et son âme par un enfer qu’il sublimera par la peinture.
SOPHIE BACHELIER
Sophie Bachelier s’intéresse aux destins singuliers bouleversés par l’histoire collective. Son travail sur la mémoire, l’errance, l’exil privilégie la parole directe, ou le silence, des personnes rencontrées. Son film MBËKK Mi, le souffle de l’océan, ou l’émigration
clandestine au Sénégal vue par les épouses ou mères qui restent au pays, a obtenu la mention spéciale du meilleur long métrage documentaire du Jury Anna Politovskaïa au 30e festival de films de Femmes de Créteil, en 2013. CHOUCHA, une insondable
indifférence, tourné au camp de Choucha, en Tunisie, a reçu le prix du meilleur documentaire du festival Vues d’Afrique à Montréal, en 2016. La cinéaste travaille aujourd’hui sur les récits de celles et ceux qui ont emprunté les routes d’Afrique de
l’Ouest à la Libye. Son travail vidéographique sur la migration a été exposé à la Biennale de Venise 2017 (pavillon tunisien); au Pavillon de l’Exil à l’Institut français de Saint-Louis du Sénégal, en 2018, sous la direction du commissaire d’exposition Marie Deparis-Yafil.
VALÉRIE MALEK
Auteure-réalisatrice, artiste visuelle, journaliste indépendante, Valérie Malek travaille en Bretagne où elle réside, et dans les pays du monde arabe. Elle s’attache à décrire une société le plus souvent en marge, dans laquelle elle s’immerge longtemps. Son film UN AUTRE MONDE DANS TES YEUX (2017) a été tourné notamment dans un camp de réfugiés palestiniens, en Jordanie. Il a été sélectionné au festival international du film de Gabès (Tunisie), au festival ethnographique de Montréal, au 14e festival du film arabe de Cagliari (Sardaigne), à Cinéma Roma Doc, au festival du film à Mumbai et Delhi.
Durant trois ans, elle a mené à Amman, capitale de la Jordanie, des ateliers de création cinématographique qui ont produit une vingtaine de courts métrages réalisés par de jeunes artistes arabes. Son travail est également exposé dans des centres d’art
contemporain.