Samedi 7 novembre, 17h30 - Petit Kursaal - CINE-MA SPECIAL - 3 films de Manuelle Roche

• OUED EL ABIOD
• POUR UNE VIE, POUR UNE VILLE
• LE M’ZAB

OUED EL ABIOD | 1972 | DURÉE 20 MIN.

C’est un producteur de films qui a proposé le tournage d’un documentaire sur la région d’Algérie de mon choix. Il a cependant demandé qu’un scénario avec une histoire soit introduit «afin que les spectateurs ne se voient pas infl iger un documentaire à l’état pur». C’est ainsi que les deux voyageurs sont entrés dans le jeu. Un jeune architecte que la découverte de ces villages passionne, accompagné de sa petite soeur qui s’ennuie. L’intrigue est volontairement mince. Le sujet est surtout cette architecture vernaculaire, dont les matériaux totalement écologiques sont la pierre toute proche, le bois du dattier pris dans la vallée et la terre. Ces images sont aujourd’hui des archives.

POUR UNE VIE, POUR UNE VILLE | 1966 | DURÉE 26 MIN.

Ce fi lm est, entre guillemets, une commande de Pierre Shaeffer pour la Recherche Télévision qu’il dirigeait. Après des décades de réfl exion, j’émets aujourd’hui des réserves sur ce qu’alors je pensais à propos des études de ce grand architecte sur Alger. Si son «plan Obus» avait été construit, la route allant vers le port et surtout la plupart des logements prévus AU DESSOUS de cette route auraient SURPLOMBE les terrasses de la Casbah, ce qui aurait obligé les femmes de cette vieille cité alors intacte, à les déserter alors qu’elle y vivaient, selon les saisons, une grande partie du jour et même de la nuit. Les architectes que je côtoyais alors et moi-même étions restés aveugles à ce problème, tant nous admirions le concepteur. Ce qui est à méditer, c’est que Le Corbusier lui-même, qui aimait la Casbah et sa vie, ne s’en était pas rendu compte. L’architecture, l’urbanisme sont des responsabilités jamais assez réfléchies.

LE M’ZAB | 1971 | DURÉE 26 MIN.

5 petites cités millénaires, plantées successivement sur des collines de pierraille (un relief saharien appelé «Chebka») dominent les méandres de l’oued M’zab. Ce fl euve est la plupart du temps un grand absent. Il déferle cependant, un ou deux jours durant, à quelques années de distance. D’antiques barrages retiennent ces eaux violentes pour favoriser leur infiltration dans les puits des palmeraies. Ces images d’archives montrent le M’zab encore historique (1960/70) qui a inspiré toute la philosophie de l’architecte André Ravéreau»

 

« Parce que l’architecture est d’intérêt public » (loi sur l’Architecture du 3 janvier 1977), la Maison de l'architecture de Franche-Comté fut créée en novembre 1988 par trois architectes qui souhaitaient « apporter une contribution utile à la définition de l'architecture » en Franche-Comté.

Au-delà d’une simple promotion et en l’absence d'école d'architecture dans la région, elle contribue à la diffusion d'une culture architecturale en organisant un éventail d'actions, le plus ouvert possible, afin de toucher un public varié et toujours renouvelé.

Aussi, elle est ouverte à tous ceux qui sont sensibles au cadre de vie : curieux, décideurs, citoyens responsables et professionnels désireux de débattre.

Ses actions vont de l'animation d'ateliers de découverte, à la préparation de conférences ou débats, et de la production d'expositions à l'organisation de visites d'édifices ou de chantiers, en passant par la projection de films de fiction ou documentaires, tout en collaborant à des manifestations nationales et locales.

Selon le contexte et le thème, les neuf bénévoles du Conseil d’administration s’impliquent diversement : accompagnement à la découverte d’une architecture, rencontre avec des professionnels, confrontation, débat d’idées…

Horaires d’ouverture 13h30-20h30 les mardis, jeudis et les autres jours 10h30-12h30 et 14h30-17h30

2 rue de Pontarlier
BP 445
25019 Besançon
03 81 83 40 60
03 81 83 05 14
ma.fc @ wanadoo.fr