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Édition 2012

Lumières d'Afrique 2012

Visuel 2012

Les temps forts du festival

Dimanche 11 novembre à 16 h, Musée du Temps
Concert de Meryem Koufi

Vendredi 16 novembre à 18 h, Salle Risset (Grand Kursaal)
Rencontre avec Wassyla Tamzali

Vendredi 16 novembre à 19 h, Les Sandales d’Empédocle
Rencontre avec Léonora Miano

Mercredi 14 novembre à 18 h Petit Kursaal
Mémoire d’Afrique, la Tunisie

Lumières d'Afrique 2012…

Une compétition dominée cette année par la production marocaine, avec 4 films. Nous irons a la rencontre de 6 pays avec des œuvres rares, la plupart inédite à Besançon, qui ne pourraient pas être vues sans la vigilance de l’équipe des programmateurs. Nous avons laissé la chance à trois premiers films qui nous ont séduits par leur audace. Les films cette année ne sont pas présentés en seconde séance. Une seule séance officielle pour le vote Coup de Cœur du public.

Film Coup de Cœur du Public de Besançon

Rendez vous le dimanche 18 novembre à 16h, au cinéma Victor Hugo, pour la projection du film primé par le public. Tarif unique de la séance 1 €.

Courts-métrages en compétition

Philippe Garnier et Jérôme Bœuf, les deux programmateurs proposent pour cette compétition 6 films venant de 4 pays. La encore une présence forte de films du Maroc. Nous aurons pour la première foi un court-métrage venant d’Ouganda. Une seule séance publique, en présence du Jury de la Diaspora Africaine de Besançon.

Documentaires

Le festival propose pour la seconde année une compétition dédiée exclusivement aux films documentaires. Les quatre programmateurs ont eu la chance de visionner plus de 86 projets pour n’en retenir que 10, qui seront soumis à l’appréciation du jury présidé cette année encore par Anne Lainée. La compétition restreinte permet une meilleure lisibilité des projets avec l’ouverture à des formats plus courts. Les programmateurs proposent aussi deux films hors compétition qui ont su toucher par leur thématique.

Docu-concert

Nous continuons le partenariat avec l’équipe de la Rodia pour cette soirée docu concert qui est un savant dosage entre un documentaire musical et des artistes savoureux et engagés de Besançon. Le documentaire retrace cette aventure inouïe de jazzmen de Guinée de 1961 à nos jours.

Le concert va permettre de retrouver Henri Dikongué qui n’a pas fait de scène depuis très longtemps dans sa ville d’adoption. Il sera précédé par son compatriote et ami François Essomba, animateur du groupe Silex.

Écrans blancs

Trois écrans blancs cette année, conservant l’intuition du départ de laisser des espaces de militance sur l’écran à des associations bisontine. Nous accueillons l’association ACCMMA, RéCiDev et Dynamiques africaines. Chaque séance sera suivie d’un échange.

Mémoire d’Afrique

Cette année la Tunisie est à l’honneur. Il nous emblait important de montrer que ce pays qui se reconstruit patiemment, est l’héritier d’une longue et riche tradition de cinéma. Avec deux films restaurés par les Archives Française du Film dans la cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture, nous pourrons voire pour la première foi à Besançon le tout premier film de fiction tunisien, de 1924, muet, et le premier film tunisien parlant, de 1939.

La séance sera précédée d’images anciennes des archives Pathé Gaumont de 1900 et 1912 que nos programmateurs ont pu identifier.

Anniversaire de l’indépendance de l’Algérie

Comment rendre compte des événements, de la complexité des hommes et des femmes de cette époque en étant humble devant l’histoire et respectueux des changements ?. Avec l’appui de nos amis du magrheb des films nous proposons quatre films qui nous semblent donner des clés de lecture et de compréhension. Les soldats français engagés avec Avoir 20 ans dans les Aurès « en copie restaurée », le conflit de la casbah avec La bataille d’Alger, un regard extérieur avec Les Oliviers de la Justice et un regard algérien avec Le charbonnier. Cette anniversaire permettra aussi de présenter à la soirée d’ouverture des images de l’époque de conservées par l’INA. La conférence de Wassila Tamzali est aussi dans le cadre de cet anniversaire.

Carte Blanche à Ouarzazate film.

Nous inaugurons de manière formelle, en 2012, une Carte Blanche aux productions venant des studios de la région de Ouarzazate pour plusieurs raisons. Le lien ancien étroit entre la Région Franche-Comté et la Région Ouarzazate, matérialisé par de belle réussite dans le domaine du tourisme et de l’environnement, et aussi pour les liens avec la nouvelle université (dont la section audio visuelle est prometteuse). Nous accueillons un film de Daoud Aoulad-Syad, tourné dans les studios de Ouarzazate, qui fait suite à celui présenté en 2010 En attendant Pasolini.

150ème Anniversaire Auguste Lumière

À Besançon, le 19 octobre 1862, naissait, en haut de la Grande Rue, Auguste Lumière. Il était important que le festival lui rende hommage avec une conférence qui sera donnée par l’historien et biographe des frères Lumières Vincent Pinel. En lien avec l’institut Lumière de Lyon, des images anciennes du fond Lumière en lien avec l’Afrique seront présentée à la soirée de clôture.

Les trésors africains cachés

Pour la seconde année, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ouvre ses portes pour accueillir des objets rarement vus, issu de collections privées qui seront dans ce bel écrin durant une petite semaine. Un travail de fourmi mené par Pierrette Deschaseaux qui a su convaincre des francs-comtois de rejoindre cette aventure. Les pièces seront exposées au sous-sol du Musée. Nous aurons la chance que le vernissage soit fait en présence de Monsieur André Magnin, spécialiste de l’art contemporain africain qui en profiera pour donner une conférence.

Vernissage Vendredi 9 novembre à 18h, conférence à 20h. Exposition ouverte selon les horaires du musée.

Le musée étant en travaux, nous seront accueillis dans la salle du Musée du Temps pour un concert exceptionnel, en acoustique, de Meryem Koufi qui connaît bien Besançon pour y avoir travaillé avec Manuel Aguilard.

Vues d’Afrique

Du 10 au 18 novembre de 13h30 à 19h

11 novembre : ouverture à 10h
Vernissage le lundi 12 novembre à 18h30

Plus de 25 projets présentés pour 10 de retenus en photographie et un sur le diaporama. Des carnets de voyages, des rencontres, des ambiances et surtout des tranches de vies à partager avec les photographes. La diversité des pays et des thèmes nous montrent encore une foi une Afrique mosaïque et riche.

Cette action est coordonnée par Daniel Toffel.

Quelques documents utiles…

Télécharger le catalogue du festival Lumières d'Afrique 2012 »
Télécharger le livret du festival Lumières d'Afrique 2012 »
Télécharger le programme Afri-Mômes »
Téléchargez le dossier de présentation du Festival »

Vous pouvez également recevoir instantanément le programme par email en écrivant a programme@lumieresdafrique.com ou en vous abonnant au calendrier des événements (format iCalendar) du Festival.

Docu-concert

Nous continuons le partenariat avec l’équipe de La Rodia pour cette soirée docu-concert qui est un savant dosage entre un documentaire musical et des artistes savoureux et engagés de Besançon.

Le documentaire retrace cette aventure inouïe de jazzmen de Guinée, de 1961 à nos jours.

Le concert va permettre de retrouver Henri Dikongué, qui n’a pas fait de scène depuis très longtemps dans sa ville d’adoption. Il sera précédé par son compatriote et ami, François Essomba, animateur du groupe Silex.

Sur les traces du Bembeya Jazz

Mercredi 14 novembre à 18h. La Rodia. • Réalisé par Abdoulaye Diallo • Belgique/Burkina Faso, 2007, 52 min. • Compétition officielle documentaire FESPACO, Vues d’Afrique, Ecrans Noirs (Cameroun), Prix meilleur Montage, Festival de film d’Abidjan.

Sur les traces du Bembaya Jazz

Véritable légende de l’Afrique de l’Ouest, le Bembeya Jazz s’est formé en 1961 à Beyla (sud de la Guinée). Issue des groupes régionaux voulus par Sékou Touré, cette formation mélange des mélodies traditionnelles avec des guitares électriques éloquentes, des voix gorgées de lyrisme, des accords de rumba zaïroise et de salsa cubaine. La mort du président Sékou Touré et du chanteur Demba Camara provoque la disparition du groupe au début des années soixante-dix. Presque deux décennies plus tard, toujours avec le légendaire guitariste Sékou Diabaté « Diamond Fingers », le Bembeya Jazz remonte sur scène et se produit sur tous les continents. Ce film remonte l’histoire riche du groupe et suit les différents membres à Conakry et à Beyla, la ville où tout a commencé…

Concert Henri Dikongué précédé de Silex

Sur les traces du Bembaya Jazz

Mercredi 14 novembre à 20h30. • Location 8/10 € - guichet 10/12 € • Location sur le site Web de La Rodia

Lorsqu’il surgit au milieu des années 90, parmi la nouvelle génération africaine qui bravait la tradition et les clichés, on ne donnait pas cher de sa peau. Un premier disque, une guitare sèche, quand tout le monde ne jure que par la techno pour sauver l’Afrique…

Artiste décalé ? On aime alors la voix veloutée de ce camerounais exilé, la fraîcheur et la légèreté de sa musique, son swing… Un auteur-compositeur d’une rare finesse qui réhabilite avec talent les cultures les plus ancestrales, dans une tradition folk africaine. De ses rencontres et de ses voyages, Henri s’est enrichi de nouvelles sensibilités et développe avec pudeur des thèmes de société qui lui tiennent à cœur, tels que la tolérance, l’amitié, ou encore la cause des enfants « nés sous x ».

Dès la sortie de son premier album, Henri Dikongué a promené sa guitare entre New York, Rio de Janeiro, Londres, Paris, Strasbourg, Marseille, Lille, Angoulême, entre clubs, festivals et soirées humanitaires.

Originaire du Cameroun, Henri Dikongué grandit à Yaoundé, la capitale. Né dans une famille de musiciens, il apprend à jouer de la guitare acoustique auprès de son oncle. Sa grand-mère, elle, l’emmène pousser ses premières vocalises à la chorale protestante du quartier de la Briqueterie… Il arrive en France dans les années 80 pour faire des études de droit à Besançon, études bientôt abandonnées pour la musique. Au sein de la compagnie théâtrale et musicale panafricaine « Masques et Tam-tams », il rencontre Alfred M'bongo et Manuel Wandji (Radio Trottoir). En 89, il s’installe à Paris, reprend des études de guitare classique et fonde une famille. Il revient à Besançon où il réside…

Sites Web :
http://www.henridikongue.com
http://newnabab.com/henri-dikongue
http://www.myspace.com/dikonguehenri
http://thejazznetwork.ning.com/profile/henridikongue

Silex

Sur les traces du Bembaya Jazz

Silex est né, en novembre 2008, de la rencontre de François Essomba et Christopher Peyrafort. Engagés auparavant dans un projet de musique soul, nous avons commencé à nous diriger vers une musique aux rythmes africains, cubains… C’est tout naturellement que les textes suivirent, pour donner une voix à l’instrumentation dont les couleurs acoustique mette en valeur les percussions, cordes, bois.

Silex à un air d'Afrique car François Essomba raconte en prose notre histoire qui débuta sur le continent noir. Christopher Peyrafort le traduit en accords plus que parfaits. Le Slam rencontre les percussions, des cordes et des cuivres et des chœurs. Silex est le pari des textes engagés et de la danse sans complexes. La formation bisontine, fondée en 2008, est un patchwork coloré qui prend ses sources dans la pop music, le rock, le blues, les musiques traditionnelles et les musiques actuelles. Métissages de rythmes, métissages de sons. Silex propose des chansons qui invitent à la danse. Silex est aussi un voyage dans les langues : français, langues africaines, roumain. Un voyage à travers les continents. Sur scène, c'est 7 musiciens d'ici et d'ailleurs qui chantent, dansent, battent des mains et des pieds. C'est les rythmes de l'Afro beat mêlés aux chœurs chaleureux dans un flot d'étincelles. Une véritable bombe festive.

Site Web :
http://www.myspace.com/blmsilex

Palmarès Lumières d'Afrique 2012

Voici le Palmarès complet de la 12è édition du Festival Lumières d'Afrique, du 10 au 18 novembre 2012 :

Coup de Cœur du Public de Besançon

Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (Maroc).

Prix du Jury Signis

La Pirogue de Moussa Touré (Sénégal).

Prix du jury de la diaspora africaine de Besançon pour les courts-métrages

Zébu et le poisson photo de Zipporah (Zippy) Nyaruri (Uganda / Kenya).

Mention spéciale pour Courte vie de Adil El Fadili (Maroc).

Prix pour les documentaires :

Prix Éden du Documentaire

Le Thé ou l’Électricité de Jérôme Le Maire (Maroc, Belgique).

Prix Spécial du Jury de la Compétition Documentaires

Bon Baisers de la Colonie de Nathalie Borgers (Rwanda, Belgique)

Prix Lumière 2D (Découverte Documentaires 1er film)

Demande à ton ombre, de Lamine Ammar-Khodja (Algérie, France).

Le film Coup de Cœur du Public sera projeté le dimanche 18 novembre, à 16h, au cinéma Victor Hugo de Besançon pour seulement 1 €uro.

Venez en avance pour être certain d'avoir de la place.

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