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O Grande Kilapy/The great Kilapy

Lundi 11 novembre à 19 h 50. Cinéma Victor Hugo.

Réalisé par Zeze Gamboa • Angola/Brésil/Portugal, 2012, 100 min • Avec Lázaro Ramos, Pedro Hossi, João Lagarto, Adriana Rabelo, Patrícia Bull, Hermila Guedes, Sílvia Rizzo, São José Correia, Pedro Carraca, Alberto Magassela, José Pedro Gomes.

The Great Kilapy / O Grande Kilapy

Le Grand Kilapy a pour décor les dernières années de la colonisation portugaise (1960-1974). À travers l’humour caractéristique du quotidien des habitants de la ville de Luanda, cette farce dramatique raconte l’histoire de Joãozinho, basée sur des faits réels et commentée de manière ironique. Il présente une lecture contemporaine sur la complexité du processus colonial, ses valeurs, sa décadence, mais aussi sur certains gestes et attitudes qui marquent encore la société angolaise actuelle. Beau gosse, beau parleur et doté d’un charme fou, Joãozinho a tout pour séduire les femmes. Et il en profite. Envoyé par ses parents pour étudier à Lisbonne, il ne veut rien savoir de la politique. Malgré la dictature de ces années 1960, il mène une vie douce peuplée de fêtes arrosées et d’escapades amoureuses. À la maison des étudiants, il se retrouve, malgré lui, au cœur du mouvement révolutionnaire pour la libération de l’Angola (MPLA). Sans le vouloir, Joãozinho participe à sa manière à la lutte pour l’indépendance et l’égalité. En tant que Noir, il roule dans les plus belles bagnoles, couche sans complexes avec les femmes blanches tant désirées par les Portugais. Et tant pis si c’est la fille d’un ministre… Bien sûr, il ne sortira pas indemne de cette soif de jouissance. N’empêche, avec galanterie, il brave les interdits, enchaîne les tromperies (d’où le titre « Kilapy » qui signifie « arnaque ») et les histoires d’amour qui ébranleront le système de valeurs des colonialistes.

Zézé Gamboa

Réalisateur, scénariste et producteur angolais. Il est né à Luanda (Angola) en 1955. Il a travaillé pour la télévision angolaise de 1974 à 1980 et a fait son premier documentaire (Mopiopio) en 1991. L’histoire tourmentée de l’Angola est la source d’inspiration du réalisateur. Après plusieurs années comme réalisateur à la télévision public, celui ci s’est consacré aux documentaires comme Breath of Angola (1991), Dissidence (1998), Burned by Blue (1999) et O Desassossego de Pessoa (1999). Un Héros (2004), son premier film de fiction, a obtenu le prix de la première œuvre cinématographique à la 20 session des Journées Cinématographiques de Carthage (Tunis, du 1er au 9 octobre 2004).

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