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Yéma

Dimanche 10 novembre à 17 h 40. Cinéma Victor Hugo.

Réalisé par Djamila Sahraoui • Algérie, 2012, 90 min • Avec Djamila Sahraoui, Samir Yahia, Ali Zarif…

Yéma

Une petite maison abandonnée, isolée dans la campagne algérienne. Ouardia y revient, après des années d’absence, pour enterrer son fils Tarik, militaire. Ouardia soupçonne son autre fils, Ali, dirigeant d’un maquis islamiste, de l’avoir tué. Dans cet univers figé par la sécheresse, la vie va peu à peu reprendre ses droits. Grâce au jardin que Ouardia fait refleurir à force de courage, de travail et d’obstination. Grâce au gardien, peu à peu adopté par Ouardia. Grâce surtout à l’arrivée d’un nouveau né. Mais Ouardia n’est pas au bout de ses épreuves. Ali, le maudit, revient, grièvement blessé…

Critiques presse

« Un fils mort, sa mère inconsolable, un gardien, un autre fils maudit… Le théâtre de cette tragédie antique est une maison isolée, plantée sur la terre caillouteuse d’Algérie. Yema s’ouvre sur le lent et douloureux effort fourni par la mère pour enterrer son enfant. Presque sans dialogues, en plans larges embrassant les corps au travail et la végétation renaissant au fil des saisons, la réalisatrice (et actrice principale) conte un monde âpre, une guerre fratricide, l’impensable pardon et la possibilité de la vie. Un film exigeant et scotchant. » — Isabelle Danel, Première

« Un fils mort, sa mère inconsolable, un gardien, un autre fils maudit… Le théâtre de cette tragédie antique est une maison isolée, plantée sur la terre caillouteuse d’Algérie. Yema s’ouvre sur le lent et douloureux effort fourni par la mère pour enterrer son enfant. Presque sans dialogues, en plans larges embrassant les corps au travail et la végétation renaissant au fil des saisons, la réalisatrice (et actrice principale) conte un monde âpre, une guerre fratricide, l’impensable pardon et la possibilité de la vie. Un film exigeant et scotchant. » — Sandrine Marques, Le Monde

Djamila Sahraoui

Née en Algérie en 1950, elle a étudié la littérature à Alger. Après ses études de lettres à Alger, Djamila Sahraoui a obtenu le diplôme de l’IDHEC, section réalisation et montage. Elle a été par ailleurs lauréate de la Villa Médicis Hors les Murs. Elle a réalisé plusieurs documentaires récompensés dans divers festivals. Brillante documentariste, Barakat ! (2006), son premier long-métrage de fiction, lui vaut tous les honneurs : elle rafle trois prix au Fespaco 2007 (Festival panafricain, Burkina Faso) : prix Oumarou Ganda de la meilleure première œuvre, prix du meilleur scénario et prix de la meilleure musique. Elle a également reçu le prix du meilleur film arabe à la 30è édition du Festival international du Caire (Égypte) et ainsi que celui du meilleur film africain au 16è Festival du cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, à Milan (Italie). Elle a obtenu plus de 11 prix dans divers festivals, dont Dubaï… En 2008, elle commence à développer son second long-métrage de fiction, Ouardia avait deux enfants qui fera sa première mondiale à Venise (2012) sous le titre de Yema (Ma mère, en arabe). Avec ce nouveau film, Djamila décroche le Prix de la Critique (FIPRESCI Award) au Festival de Dubai 2012. Elle y tient le premier rôle.

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