Comme un Lion
Mardi 12 novembre à 20 h. Centre Nelson Mandela. En présence du réalisateur. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Film réalisé par Samuel Collardey • France, 2013, 1 h 42, tout public • Avec Marc Barbé et Mytri Attal.
Mitri a 15 ans et vit dans un village au Sénégal. Comme tous les jeunes de son âge, il joue au foot. Lorsqu’un agent recruteur le repère, Mitri croit en sa chance. Mais pour partir à l’assaut des grands clubs européens, il faut payer. La famille se cotise et s’endette pour l’aider. Une fois à Paris, tout s’écroule : Mitri se retrouve abandonné sans un sou en poche, et ne peut imaginer affronter la honte du retour au village. Une odyssée faite de débrouilles commence alors. Il finit par atterrir en Franche-Comté, non loin des usines Peugeot et de son célèbre Football Club Sochaux-Montbéliard. Son rêve de foot le rattrapera au coin d’une rencontre…
Critiques Presse
Finement renseignée et jamais loin du registre documentaire, cette fiction réaliste captive en s’appropriant une histoire véridique, celle d’un jeune Africain du FC Sochaux. À ces espoirs déchus du football, l’histoire de Mitri adresse un hommage limpide et émouvant. — Alexis Campion, Journal du dimanche
Sur un sujet lacrymal, le réalisateur signe un film humaniste, tendre et engagé, dans la lignée de Ken Loach. Marc Barbé est superbe en entraîneur bourru. — Pierre Murat, Télérama
Samuel Collardey
Samuel Collardey, né à Besançon en 1974, est directeur de la photographie – Adieu Gary de Nassim Amaouche (2009), J’aime regarder les filles de Frédéric Louf (2011) – et réalisateur – Du soleil en hiver (2005), L’Apprenti (2008). Après un bac technique, il prépare un BTS audiovisuel à Montbéliard. De 1999 à 2001, il collabore à France 3 Régions. Il réussit en 2001 le concours d'entrée à la Fémis (Département Image). Il a reçu le prix Prix Louis-Delluc pour son premier long-métrage L’Apprenti.
« J'étais dans une famille rurale d'ouvriers, personne ne m'a amené à voir des films dans ma jeunesse, donc j'ai vu des films à la télévision. Fils unique dans un petit village, j'étais seul de ma génération, donc je nourrissais mon imagination en me racontant des histoires, et je regardais beaucoup la télé. Je regardais les films de mon âge, quand j'avais 10-11 ans, j'avais des posters de Stallone en Rocky, de Schwarzenegger. Le cinéma, c'était la sortie j'appréciais mieux le film sur grand écran bien sûr ».